3 réalisateurs, 3 histoires et au final un film inégal pour un projet qui pourtant était fort alléchant. 3 traitements différents donc pour mettre en scène la grande ville mystérieuse et l’intriguante société nippone.
Interior Design du génial Michel Gondry (en photo) nous avait habitué à plus d’originalité auparavant (avec Eternal Sunshine of the spotless mind, Human nature ou encore La science des rêves…). Même si la chute de l’histoire reste intéressante, le tout s’avère en fait assez léger.
Merde du très rare Leos Carax commence comme un épisode satirique original au ton absurde mais finit par nous lasser voire énerver par des séquences longues et inutiles de dialogues dans un langage étranger qui n’existe même pas. Dommage car Leos Carax filme trop peu depuis l’aventure des Amants du Pont Neuf mais là, c’est vraiment mauvais. L’acteur Denis Lavant y était pourtant étonnant.
Enfin, le dernier chapitre Shaking Tokyo du réalisateur sud coréen Bong Jooon-ho est le plus poétique et le plus réussi des 3 opus. Très original, baignant dans une ambiance intimiste, l’éclairage est très soigné, la bande-son est envoutante et nous sortons du film transportés et rassurés.
Dommage donc que seul un tiers du film se soit hissé à la hauteur de nos espérances.
Ma note : ** (pour le dernier chapitre)
gégé, tu es dur avec le Carax : c'est trés original et trés bien interprêté par denis lavant qui nous fait vraiment croire à son personnage de "Mr Merde"...bien sûr c'est un peu longuet, mais l'absurde est trés réussi, et emporte mon adhésion !!!
Rédigé par : cricri | 16 mai 2008 à 13:55