Titre VO : La piel que habito
De : Pedro Almodovar
Avec : Antonio Banderas, Elena Anaya, Marisa Paredes, Jan Cornet, Eduard Fernàndez, José Luis Gómez
Genre : Drame
Durée : 120 mn
Pays : Espagne
Selection : Compétition
Synopsis : Depuis que sa femme est morte carbonisée dans un accident de voiture, le docteur Robert Ledgard, éminent chirurgien esthétique, se consacre à la création d’une nouvelle peau, grâce à laquelle il aurait pu sauver son épouse. Douze ans après le drame, il réussit dans son laboratoire privé à cultiver cette peau : sensible aux caresses, elle constitue néanmoins une véritable cuirasse contre toute agression, tant externe qu’interne, dont est victime l’organe le plus étendu de notre corps. Pour y parvenir, le chirurgien a recours aux possibilités qu’offre la thérapie cellulaire. Outre les années de recherche et d’expérimentation, il faut aussi à Robert une femme cobaye, un complice et une absence totale de scrupules. De toute façon, les scrupules ne l’ont jamais étouffé, il en est tout simplement dénué. Marilia, la femme qui s’est occupée de Robert depuis le jour où il est né, est la plus fidèle des complices. Quant à la femme cobaye… Au fil des ans, des dizaines de jeunes gens disparaissent de chez eux, souvent de leur plein gré. L’un d’eux se retrouve à partager avec Robert et Marilia la splendide demeure d’El Cigarral. Et ce, contre sa volonté…
Les Notes
Olivier | |
Nicolas | |
Jérôme |
La critique de Jérôme
Une claque ! C'est unanimement que nous acclamons à nouveau le célébrissime réalisateur ibérique et sa « Peau que j'habite » autant pour l'histoire (tordue et torturée à souhait) que pour ses qualités artistiques. Par chance, le film a été bouclé à temps pour le festival ! Du grand Almodovar autant dans le style que dans la narration. Aucun autre auteur n'aurait filmé cette histoire comme lui.
Difficile de résumer ce récit où s'entremêle amour, meurtres, trahison, vengeance et de faire part du trouble fascinant que le film éveille sur tout spectateur. Chaque détail, même caché dans les ombres, a été calculé pour parfaire cette atmosphère clinique et érotique. Comme dans tous les films de Pedro Almodovar, la sexualité est omniprésente. Sans trop en dévoiler, ouvrez grand les yeux lors du plan où Antonio Banderas ôte le masque du visage. La mise en scène est brillante, l'éclairage et la photographie sont parfaits. La jeune actrice (absolument magnifique) est éblouissante. Décidemment le cru 2011 cannois est vraiment d'exception.
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