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La Grande Bellezza (2013)
La Grande Bellezza
Compétition
Un film de : Paolo Sorrentino
Date de sortie : 22 mai 2013
Casting :
Toni Servillo, Sabrina Ferilli, Luis Tosar, Carlo Verdone, Giorgio Pasotti, Isabella Ferrari, Serena Grandi
Durée : 2h22
Genre : Comédie dramatique
Scenario : Paolo Sorrentino, Umberto Contarello
Musique : Lele Marchitelli
Budget : 9 200 000 $
Pays : Italie, France
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Synopsis : Rome dans la splendeur de l’été. Les touristes se pressent sur le Janicule : un Japonais s’effondre foudroyé par tant de beauté. Jep Gamberdella – un bel homme au charme irrésistible malgré les premiers signes de la vieillesse –, jouit des mondanités de la ville. Il est de toutes les soirées et de toutes les fêtes, son esprit fait merveille et sa compagnie recherchée.
Journaliste à succès, séducteur impénitent, il a écrit dans sa jeunesse un roman qui lui a valu un prix littéraire et une réputation d’écrivain frustré : il cache son désarroi derrière une attitude cynique et désabusée qui l’amène à poser sur le monde un regard d’une amère lucidité. Sur la terrasse de son appartement romain qui domine le Colisée, il donne des fêtes où se met à nu « l’appareil humain » – c’est le titre de son roman – et se joue la comédie du néant. Revenu de tout, Jep rêve parfois de se remettre à écrire, traversé par les souvenirs d’un amour de jeunesse auquel il se raccroche, mais y parviendra-t-il ? Surmontera-t-il son profond dégoût de lui-même et des autres dans une ville dont l’aveuglante beauté a quelque chose de paralysant…
Moyenne |
Olivier |
Nicolas |
Jérôme |
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Nicolas
Dès la scène d'ouverture, je fus saisi. Le coup de canon était officiellement tiré. J'avais déjà beaucoup aimé "Il divo" de Paolo Sorrentino présenté à Cannes en 2008 mais là, on touche au sommet. A la recherche de la "grande beauté"' notre protagoniste se perd lui même au milieu de la faune noctambule de la Grande Rome. La ville est par ailleurs filmée comme une actrice du film, vivante à l'écran telle et filmée telle une égérie. On pense évidemment à la Dolce Vita de Fellini version contemporaine mais aussi au Blow Up de Michelangelo Antonioni. Oscillant entre songes intimistes en contraste avec le néant des soirées mondaines, Paolo Sorrentino nous invite à un voyage en Italie qui rappelle les grands films des maîtres du Cinéma italiens. Une totale réussite selon moi aussi bien sur le plan technique que narrative. Tony Servillo est encore une fois excellent. J'ai déjà hâte de revoir La Grande Bellazza.
Jérôme
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