Blog sur le Festival de Cannes 2018, en direct live : stars, photos, vidéos, interviews, montées des marches, tapis rouge, projections, critiques, la croisette et les soirées.
Bonne ballade !
Après celle du Festival de Cannes, la Quinzaine de réalisateurs dévoile à son tour son affiche 2013 :
Voici ce qu'en dit Edouard Waintrop, le délégué général de la Quinzaine des réalisateurs depuis l'an dernier :
« Deux personnages au milieu du désert, sous un ciel d'ouest lointain. L'aventure incarnée. Deux cow-boys contemporains en quatre roues motrices… Ou, pourquoi pas, celle de deux cinéastes en repérages, qui abandonnent un court instant leur solitude et se mettent à confronter leur expérience et leur destin sous un ciel fordien. Car la Quinzaine des Réalisateurs cette année sera ainsi, un lieu de rencontres des créateurs au milieu du désir. Et un catalogue des aventures, des cocasseries et des tragédies d'aujourd'hui. La vie certes mais sous des cieux plus grands que la vie... "Bigger than life" disait Nicholas Ray … Le cinéma quoi ».
L'affiche a été réalisée par Michel Welfringer d'après une photographie de Cécile Burban :
C'est aussi à Michel Welfringer que l'on doit le logo actuel de la Quinzaine de réalisateurs, et les 3 précédentes affiches :
Quelle idée graphique les créatifs auront-ils trouvé cette fois ci ? Comment se renouveler pour la 66e fois dans un exercice de style qui semblait de plus en plus cadré : thème de l' actrice depuis 2006, photo en noir et blanc, fond sombre... Ajoutez à cela une affiche avec Marilyn particulièrement réussie l'an passé, et vous avez une idée du challenge que constituait la réalisation de l'identité visuelle 2013.
Qui de mieux placés que les créateurs de l'affiche 2012 pour relever le défi ? Et bien, personne, s'est probablement dit les organisateurs du Festival, qui ont donc refait appel à l'agence Bronx .
Mais surprise. Si l'affiche utilise bien de nouveau un cliché en noir et blanc d'une actrice, Joanne Woodward, un homme l'accompagne ! Et pas n'importe lequel. 5 ans après sa mort, le Festival de Cannes a souhaité rendre hommage à une légende du Cinéma : Paul Newman. Exit aussi les fonds sombres : Bronx a retravaillé une photo pour la placer sur un fond lumineux, « jouant sur l'impression de mouvement et de profondeur pour renforcer l'effet cinématographique ». A la fois moderne, mais avec le charme retro des fonds psychédéliques typiques des 70' s.
Enfin, quoi de mieux qu'un rouge/fushia vif pour relever les tons blancs/gris de la photo ? Vous me direz, je ne suis pas très objectif sur ce coup là, puisque rouge/blanc/gris c'est aussi le trio gagnant du thème graphique de Cannes en Live ! :-)
La photo originale, prise en 1963 sur le tournage de « A New Kind of Love » (La Fille à la casquette en VF), donne une image lumineuse et tendre d'un couple, à la ville comme à l'écran, « incarnant à la perfection l'esprit du cinéma ».
« La vision de ces deux amoureux pris de vertige et perdant tout repère appelle à vivre le cinéma comme un désir sans fin » évoque le communiqué de presse.
Notons que nous n'avions pas eu droit à un couple sur l'affiche officielle depuis 20 ans : la dernière fois remonte à Cannes 1993, avec une photo de Cary Grant et Ingrid Bergman tirée du Notorious d'Alfred Hitchcock.
Autre nouveauté, pour la première fois cette année l'affiche prend vie sous forme d'un petit clip vidéo :
Cette vidéo est soutenue, vous l'aurez sans doute reconnu, par un remix du célèbre « Aquarium » de Camille Saint-Saens, thème musical officiel du Festival de Cannes depuis de nombreuses années :
Après un passage du couple à Cannes en 1958 (l'année de leur mariage) pour leur premier film « The Long Hot Summer », Joanne Woodward, 83 ans, reviendra-t-elle sur la Croisette, à l'instar de Faye Dunaway, égérie de l'affiche 2011 ?
L'affiche officielle dévoilée vendredi nous rappelle que Cannes 2013, qui se déroulera du 15 au 26 mai, arrive à grand pas. Et alors que le printemps pointe péniblement à l'horizon, nous pensons déjà au joli mois de mai dont le programme nous sera révélé le 18 avril prochain.
L'affiche officielle dévoilée vendredi nous rappelle que Cannes 2013, qui se déroulera du 15 au 26 mai, arrive à grand pas. Et alors que le printemps pointe péniblement à l'horizon, nous pensons déjà au joli mois de mai dont le programme nous sera révélé le 18 avril prochain.
L'an dernier la sélection avait subi des modifications au cours de la nuit précédant les annonces. Voici ce qu'en dit Thierry Frémaux, le Délégué Général du Festival : « Désormais le numérique offre certains avantages (des films peuvent être terminés à la dernière minute) mais présente aussi un problème : ça donne le sentiment que tout est techniquement possible. D' où l'écart entre les listes virtuelles et les listes réelles. (…) La règle c' est qu' on ne décide de la sélection qu' une fois tous les films vus, à la veille de la conférence de presse ».
L'an dernier la sélection avait subi des modifications au cours de la nuit précédant les annonces. Voici ce qu'en dit Thierry Frémaux, le Délégué Général du Festival : « Désormais le numérique offre certains avantages (des films peuvent être terminés à la dernière minute) mais présente aussi un problème : ça donne le sentiment que tout est techniquement possible. D' où l'écart entre les listes virtuelles et les listes réelles. (…) La règle c' est qu' on ne décide de la sélection qu' une fois tous les films vus, à la veille de la conférence de presse ».
La "règle" serait donc que tout se joue la veille de la conférence de presse. Le délégué général aurait donc à choisir 20 films parmi plus de 1800... en une seule nuit ! Quand on pense que le jury doit lui établir un choix souvent déchirant de 6 récompenses parmi (seulement) ces 20 films, cela semble effrayant...
La "règle" serait donc que tout se joue la veille de la conférence de presse. Le délégué général aurait donc à choisir 20 films parmi plus de 1800... en une seule nuit ! Quand on pense que le jury doit lui établir un choix souvent déchirant de 6 récompenses parmi (seulement) ces 20 films, cela semble effrayant...
Chaque année, en cette période, toute la presse se lance dans les pronostics. S'il est difficile d'imaginer les outsiders comme le furent "The Artist" et "Entre les murs" - tous deux ajoutés à la compétition à la dernière minute - il est en revanche aisé de constituer une liste de grands noms. Prenez l'agenda des sorties 2013, et recoupez cette liste avec celle des célèbres "abonnés" ou "habitués" Cannois comme disent certains.
Chaque année, en cette période, toute la presse se lance dans les pronostics. S'il est difficile d'imaginer les outsiders comme le furent "The Artist" et "Entre les murs" - tous deux ajoutés à la compétition à la dernière minute - il est en revanche aisé de constituer une liste de grands noms. Prenez l'agenda des sorties 2013, et recoupez cette liste avec celle des célèbres "abonnés" ou "habitués" Cannois comme disent certains.
S'ils étaient prêts à temps, réussis, et proposés à Thierry Frémaux (bon, ok, ça fait beaucoup de si tout çà), voici 30 films que nous ne serions pas étonnés de découvir en sélection officielle :
S'ils étaient prêts à temps, réussis, et proposés à Thierry Frémaux (bon, ok, ça fait beaucoup de si tout çà), voici 30 films que nous ne serions pas étonnés de découvir en sélection officielle :
La pression doit monter sur le Délégué Général... Car pour une vingtaine de "oui", Thierry Frémaux devra dire non à plus d'un millier de films qui promettaient pourtant probablement sur le papier. La rumeur circule également sur une projection de E.T en clôture du festival.
Tout est possible ! Réponses dans moins d'un mois maintenant...
On espérait. On en rêvait. On y croyait. Et la nouvelle fut enfin annoncée : le 5e film de Baz Lurhman fera l'ouverture du 66ème Festival de Cannes !
Initialement prévue pour début 2013, la date de sortie de Gatsby le magnifique avait finalement été repoussée à l'été 2013. Il n'en fallait pas moins pour nous mettre la puce à l'oreille, comme le rappelle notre tweet du mois d'août, pour ceux qui suive le fil twitter @cannesenlive :
The Great Gatsby (son titre original) ouvrira donc le bal, à l'instar de Moulin Rouge en 2001. Rappelons qu'il s'agissait à l'époque d'une première fois à Cannes pour le réalisateur australien, mais aussi pour le nouveau délégué artistique du Festival, un certain... Thierry Frémaux ! Nous vous avons retrouvé les images du sujet qui était passé à l'époque dans l'emission de France 2 "Comme au cinéma" de Frédéric Lopez :
Si vous êtes allé jusqu'au bout de la vidéo, vous devriez être autant émus qu'amusés devant les déboires du "Grand Manitou" Cannois face au service de sécurité qui ne le reconnaissait... pas encore très bien !
Séquence nostalgie également, car Cannes 2001 fût pour moi aussi mon premier festival, même si Cannes en Live n'existait pas encore :-)
Je me souviens encore des danseuses de cancan qui avaient monté les marches aux côtés de Nicole Kidman et d'Ewan Mc Gregor. Pour l'adaptation du roman écrit pas Francis Scott Fitzgerald en 1925, aurons-nous droit au concert de Jazz dignes du Harlem des années 20 ?
Et souvenez-vous des délires colorés de Ballroom Dancing (c'était il y a déjà 20 ans...), des vers de Shakespeare façon pop/rock de Romeo+Juliet, du flamboyant anachronisme de Moulin rouge ! Après un fatigué et fatiguant Australia, nous esperons fortement un retour au top du passionné Baz Luhrman, au style si unique et délicieusement barré.
Le panache de sa mise en scène combiné à sa maîtrise de la technique devraient dépoussiérer la dernière adaptation de 1974 pour laquelle Robert Redford avait tenu le rôle principal.
Alors que Baz Luhrman mettait en avant dès 1996 dans le rôle de Roméo les talents d'un jeune inconnu, nommé Leonardo Di Caprio, c'est désormais en immense star mondiale du Cinéma que son nom orne l'affiche de Gatsby. On imagine déjà la cohue au pied des marches et les cris des fans...
Leonardo Di Caprio et Baz Luhrman seront accompagnés de la très en vogue Carey Mulligan (Drive, Shame) et de Tobey Spiderman Maguire si la Warner ne fait pas des économies de promotion suite au budget conséquent du film (128 millions de dollars, identique au budget d'Australia).
Avant de vous laisser avec la bande-annonce du film, nous vous soulignerons que pour Baz Luhrman a retrouvé pour l'occasion le scénariste de Romeo+Juliet et de Moulin Rouge, Craig Pearce. Allez, il ne vous reste que 2 mois pour revoir ces 2 pépites avant la sortie en salle de Gatsby le magnifique le 15 mai, jour de sa présentation à Cannes.
L'hiver fut long, mais le printemps pointe enfin son nez et avec lui la fin de la période d'hibernation de l'équipe de Cannes en Live ! Comme chaque année depuis 2007, nous serons bien au rendez-vous du plus grand Festival de Cinéma au monde.
L'année Cinema 2013 a démarré très fort : Quentin Tarentino déchaîné sur nos écrans, Paul Thomas Anderson présentait The Master, Wong Kar Waï dévoilait son Grandmaster à Berlin... et Steven Spielberg nous plongeait dans l'Histoire des USA avec un brillant Lincoln, Oscar du meilleur acteur pour Daniel Day Lewis.
C'est d'ailleurs pour qu'il n'y ait pas d'interference ou d'influence avec les Oscars que le nom du présent du Jury, traditionnellement annoncé en janvier, n'a été dévoilé qu'il y a quelques jours. Mais l'attente en valait la peine. Si le nom du Festival de Cannes a toujours fait rêvé... celui de Steven Spielberg est tout aussi intimement lié au rêve et à la magie du Cinema.
"C'est pour moi un grand honneur et un immense privilège de présider le jury d'un festival qui ne cesse de prouver, inlassablement, que le cinéma est le langage du monde" déclare Steven Speilberg dans le communiqué officiel.
Le réalisateur connaît en fait peu Cannes même si c'est lui qui a éteint la lumière sur l'ancien palais des Festivals de Cannes après avoir suscité une incroyable émotion lors de la présentation de E.T en cérémonie de clôture en 1982. On vous a retrouvé les images grâce à nos amis de l'INA (regardez bien l'homme à la casquette à droite) :
Il a également obtenu un prix du scénario en 1974 pour son trop méconnu Sugarland Express. Enfin, nos yeux de fans n'ont pas oublié les retrouvailles avec le fouet et le lasso d'Indiana Jones en 2008 sur le tapis rouge
Alors que les rumeurs vont bon train sur les films espérés sur la Croisette (Baz Lurhman, Les frères Coen, James Gray, Terrence Malick... Nous y reviendrons prochainement), le maître fera t-il mieux que le président Robert de Niro et son jury qui, en 2011, ont eu la lourde tâche d'établir un palmarès pour une sélection cannoise historiquement exceptionnelle ?
La selection officielle "pour" Spielberg devrait être dévoilée par Thierry Frémaux et Gilles Jacob le 18 avril prochain (à suivre en live sur notre fil twitter)
En attendant, soyez prudents sur la route de Cannes...
Le Festival de Cannes a choisi la réalisatrice et scénariste néo-zélandaise pour présider cette année le Jury des courts métrages et de la Cinéfondation, succèdant ainsi à Jean-Pierre Dardenne, Michel Gondry, Hou Hsiao Hsien, Martin Scorsese ou John Boorman.
Le Jury de la Cinéfondation et des courts métrages, composé de cinq personnalités du cinéma et de la littérature, devra choisir parmi les films d'écoles de cinéma de la Sélection Cinéfondation les trois premiers Prix. Le jury désignera également la Palme d'or du court métrage, remise lors de la cérémonie de Clôture du Festival, dimanche 26 mai 2013.
A propos de Jane Campion, Gilles Jacob déclare dans le communiqué de presse : « Jane est une enfant de Cannes. Je le sais pour avoir choisi ses trois premiers courts dont j'avais apprécié le style et la cohérence. Gamines naïvement perverses, ados refermées sur leur solitude, femmes ressassant leurs élans et leurs regrets : c'est l'univers au lyrisme ardent où Jane trace d'une main ferme ses portraits de groupe avec drame. Je suis heureux que l'histoire d'amour entre Lady Jane et le festival se poursuive aujourd'hui avec cette présidence. »
Après avoir remporté la Palme d'Or du court métrage en 1986 pour Peau au début de sa carrière, son premier long métrage Sweetie est sélectionné en compétition officielle en 1989. La consécration ultime arrive 7 ans plus tard lorsque le Jury de Louis Malle lui remet la Palme d'Or du long métrage pour La leçon de piano en 1993.
En plus d'être la première, la réalisatrice est aussi à ce jour la seule femme a avoir reçu une Palme d'or long métrage en 66 ans d'histoire du Festival, et la seule personnalité à être détentrice à la fois d'une Palme d'or du long métrage et d'une Palme d'or du court métrage !
Son dernier passage à Cannes remonte à 2009 pour Bright Star qui, il faut le reconnaitre, ne m'a pas laissé un souvenir impérissable.
Mise à jour du 7 avril : En parallèle, Jane Campion recevra lors de la soirée d'ouverture de la Quinzaine des Réalisateurs un "Carrose d'or", décerné par la Société des Réalisateurs de Films (SRF). Créé en 2002, ce prix vise à rendre hommage à un cinéaste choisi pour les qualités novatrices de ses films, pour son audace et son intransigeance dans la mise en scène et la production. Le Carrosse d'Or (en référence au titre du film de Jean Renoir de 1952) compte à son palmarès Jacques Rozier, Clint Eastwood, Nanni Moretti, Ousmane Sembene, David Cronenberg, Alain Cavalier, Jim Jarmusch, Naomi Kawase, Agnès Varda, Jafar Panahi et Nuri Bilge Ceylan.
Cruel summer... comme chantaient les Bananarama à l'époque de Rambo 2 et de Rocky 3... L'été commençait effectivement timidement après Cannes et une météo capricieuse nous guidait vers les salles obscures. Nous trouvions alors en tête d'affiche des films vus à Cannes comme Sur la Route, Cosmopolis ou encore Holy motors....
Autant d'invitations à prendre la route à bord de bolides plus ou moins luxueux pour embarquer vers des voyages métaphoriques, oniriques ou encore initiatiques. La balade de David Cronenberg orchestrait la fin d'un monde ultra libéral. Walter Salles nous faisait traverser et retraverser les routes nord-americaines en concluant par le caractère vain d'une telle quête de liberté. Et enfin Leos Carax rendait hommage au Cinéma, à son propre cinéma avec un film alternant moments de grâce mais aussi parfois du grand n'importe quoi. Sa traversée de Paris singulière et touchante nécessitait tout de même une certaine connaissance de la vie et de la carrière du réalisateur maudit pour en apprécier toutes les subtilités. Ce qui explique certainement que le jury du dernier festival de Cannes ait moins apprécié le film que la presse française. Tous ces excellents metteurs en scène cherchaient pourtant à émouvoir et étonner le spectateur mais n'y parvenaient pas complètement.
A coté de ces films non dénués de qualités mais qui nous avaient plutôt déconcertés, nous nous étions alors tournés vers les gros calibres de ce début de saison estivale comme les Avengers, Hunger games, MIB3 ou autres Amazing Spiderman...Après de tels sommets (euh...du box office!) nous avions grandement besoin de vacances pour évacuer la dépression officiellement déclarée.
Et alors même que ni Woody Allen ni Ridley Scott ne parvenaient à nous sauver des eaux, nos âmes de cinéphiles deçus trouvèrent finalement refuge auprès de Ken Loach et de Xavier Dolan.
Le soleil réapparut alors enfin comme par enchantement et avec La part des anges et Laurence Anyways, l'espoir de la belle saison tant attendue. Alors que les films de Cannes étaient absents des écrans au mois d'aout laissant la place aux mastodontes de l'été, notre curiosité nous poussa nous aussi dans les files d'attentes afin de découvrir sans tarder The Dark Knight Rises, Rebelle et enfin les Expendables.
On dit que tout arrive à qui sait attendre...mais alors là je n'aurai jamais pu parier sur un tel dénouement: comment imaginer que les héros de mes jeunes années allaient nous offrir un tel divertissement mêlant aussi habilement nostalgie et auto parodie! Certes, contrairement aux films de Cannes précédemment cités, ce ne sont là ni la poésie ni la beauté artistique du film qui en font une réussite...
Mais sans se prendre une seule seconde qu sérieux, les Expendables traversent les villes avec des gros bolides et finissent eux aussi à pied...comme chez Cronenberg! Comme les héros de Salles, ils militent pour la liberté. Comme Denis Lavant pour Carax, ils revisitent le passé et leur cinema avec nostalgie. Comme Batman, ils cherchent à se venger et recherchent la justice. Comme la princesse de Rebelle, ils veulent réparer le mal fait...
Comme pour Avengers, on entre dans la salle de cinéma armé de pop corn...seulement voilà, on en ressortira avec son paquet encore plein tant le rire nous a empêché de fermer la bouche pendant 90 bonnes minutes d'un excellent divertissement.
Et contre toute attente, la bande à Sly est la seule depuis des mois à qui il soit impossible de dire qu'elle n'ait pas complètement atteint son but!
Je n'aurais pourtant jamais parié sur Expendables. Preuve en est que tout est bel et bien possible! Alors pourquoi pas maintenant espérer les retrouver tous sur les marches prochainement? On a bien eu droit aux Pirates des Caraïbes et aux pingouins de Madagascar après tout...
La fin de l'été approche et la rentrée est une période généralement triste. Mais les "Holy Expendables" m'ont rechargé de bonne humeur pour plusieurs semaines! Profitons-en car l'automne arrive bientôt...
Voici les dates de sortie en salle connues à ce jour pour les films de la sélection officielle 2012 :
Mai
16/05 : Moonrise Kingdom de Wes Anderson (Compétition)
17/05 : De rouille et d'os de Jacques Audiard (Compétition)
23/05 : Sur la route de Walter Salles (Compétition)
25/05 : Cosmopolis de David Cronenberg (Compétition)
30/05 : 7 jours à la Havane de Benicio Del Toro, Pablo Trapero, Julio Medem, Elia Suleiman, Gaspar Noé, Laurent Cantet et Juan Carlos Tabio (Un Certain Regard)
Juin
06/06 : Le Serment de Tobrouk de Bernard-Henri Lévy (Séance spéciale)
06/06 : Madagascar 3, Bons baisers d'Europe de Eric Darnell, Tom McGrath, Conrad Vernon (Hors Compétition)
06/06 : Le Grand Soir de Benoît Delépine & Gustave Kervern (Un Certain Regard)
13/06 : Journal de France de Raymond Depardon et Claudine Nougaret (Séance spéciale)
27/06 : La part des anges de Ken Loach (Compétition) Prix du Jury
Juillet
04/07 : Holy Motors de Léos Carax (Compétition)
18/07 : Laurence Anyways de Xavier Dolan (Un Certain Regard)
Août
22/08 : Reality de Matteo Garrone (Compétition) Grand Prix
Septembre
05/09 : A perdre la raison de Joachim Lafosse (Un Certain Regard)
12/09 : Des hommes sans loi de John Hillcoat (Compétition)
12/09 : Confession d'un enfant du siècle de Sylvie Verheyde (Un Certain Regard)
26/09 : Vous n'avez encore rien vu de Alain Resnais (Compétition)
Octobre
03/10 : Después de Lucia de Michel Franco (Un Certain Regard)
17/10 : Killing Them Softly de Andrew Dominik (Compétition)
17/10 : In Another Country de Hong Sangsoo (Compétition)
24/10 : Amour de Michael Haneke (Compétition) Palme d'or
31/10 : Dans la brûme de Sergei Loznitsa (Compétition)
Novembre
14/11 : The Paperboy de Lee Daniels (Compétition)
14/11 : La chasse de Thomas Vinterberg (Compétition) Prix d'interprétation masculine pour Mads Mikkelsen
21/11 : Thérèse Desqueyroux de Claude Miller (Hors Compétition)
Janvier
02/01 : Les Bêtes du sud sauvage de Benh Zeitlin (Un Certain Regard)
09/01 : Paradis : Amour de Ulrich Seidl (Compétition)
Sans date
11.25 The Day He Chose His Own Fate de Koji Wakamatsu (Un Certain Regard) A Música Segundo Tom Jobim de Nelson Pereira Dos Santos (Séance spéciale) Antiviral de Brandon Cronenberg (Un Certain Regard) Après la bataille de Yousry Nasrallah (Compétition) Au-delà des collines de Cristian Mungiu (Compétition) Prix du scénarioPrix d'interprétation féminine pour Cosmina Stratan et Cristina Flutur Djeca Enfants de Sarajevo de Aida Begic (Un Certain Regard) Dracula de Dario Argento (Séance de minuit) Elefante Blanco de Pablo Trapero (Un Certain Regard) For love's sake de Takashi Miike (Séance de minuit) Gimme the Loot de Adam Leon (Un Certain Regard) Hemingway & Gellhorn de Philip Kaufman (Hors Compétition) La Pirogue de Moussa Toure (Un Certain Regard) La Playa de Juan Andrés Arango Garcia (Un Certain Regard) Le goût de l'argent de Im Sang-Soo (Compétition) Les Chevaux de Dieu de Nabil Ayouch (Un Certain Regard) Les Invisibles de Sébastien Lifshitz (Séance spéciale) Like Someone In Love de Abbas Kiarostami (Compétition) Maniac de Franck Khalfoun (Séance de minuit) Mekong Hotel de Apichatpong Weerasethakul (Séance spéciale) Miss Lovely de Ashim Ahluwalia (Un Certain Regard) Moi et toi de Bernardo Bertolucci (Hors Compétition) Mud de Jeff Nichols (Compétition) Mystery de Lou Ye (Un Certain Regard) Polluer le paradis de Fatih Akın (Séance spéciale) Post tenebras lux de Carlos Reygadas (Compétition) Prix de la mise en scène Renoir de (Un Certain Regard) Roman Polanski : A Film Memoir de Laurent Bouzereau (Séance spéciale) The Central Park Five de Ken Burns, Sarah Burns et David McMahon (Séance spéciale) The Sapphires de Wayne Blair (Séance de minuit) The Student de Darezhan Omirbayev (Un Certain Regard) Trashed de Candida Brady (Séance spéciale) Trois Mondes de Catherine Corsini (Un Certain Regard) Villegas de Gonzalo Tobal (Séance spéciale)
Les commentaires récents