Cannes en Live ! - Blog sur le Festival de Cannes 2018

Sur la route de Cannes 2010

Ne bousculons pas les habitudes ! Les débuts d'années sont toujours propices aux bilans et autres bonnes résolutions, alors petit retour arrière sur les films de Cannes 2009 et leur accueil par le public français.

Peu après le dernier festival, nous nous demandions quels films de la compétition allaient marquer les esprits, ou remporter un succès critique et/ou public en salle.
Un petit tableau valant mieux que de longs discours, voici donc le box office français des films de Cannes 2009.

 

 

Certes, le film de Mister Tarantino arrive en première position, mais cela n'est presque pas une surprise. Le réel grand vainqueur de la sélection de Cannes dans les salles françaises reste sans conteste Un Prophète, de Jacques Audiard. Accueilli chaleureusement à Cannes, succès critique et public, ce "n-ième" film sur le monde carcéral aura su surprendre de par son histoire, portée par des acteurs au mieux de leurs formes (formidable Tahar Rahim !), et une mise en scène rythmée et maitrisée.

 

Etreintes brisées s'en sort également pas mal côté chiffres, même s'il ne fait que deux fois moins d'entrées que Volver ! Le phénomène "palme d'or" a probablement servi Michael Haneke et son Ruban blanc, meilleur "box office" obtenu pour le réalisteur. On attendait un peu mieux du Looking for Eric, d'A l'origine, ou Fish Tank, films réussis, mais hélas le public n'a pas suivi ... Peut-être une seconde vie en vidéo.

 

En bas de tableau, on retrouve Antichrist, Vengeance et Thirst. Le côté déroutant du premier et de son réalisateur (on vous rappelle qu'il est sorti avant la fin de la projection officielle pour s'enfermer dans les toilettes du palais !) ne laissait pas présager un nombre d'entrées conséquent. Mais le film a marqué les esprits et déchainé les passions, le tout relayé par les médias. Charlotte Gainsbourg est excellente, c'est la réussite à retenir. Pour les deux autres, bon, ils étaient plutôt décevants ...

 

Bright Star vient de sortir sur les écrans, les chiffres ne sont pas encore connus, mais l'aura de Jane Campion et de sa Leçon de piano palmée sont toujours bien présents et serviront probablement au film. Quid des restants ? On ne sait pas. Comme chaque année, certains films de Cannes ne sont pas distribués sur le sol français, ou passent directement par la case vidéo.

Cannes, c'est aussi les films hors compétitions, comme le très réussi UP des studios Pixar, projeté en numérique 3D. Pour mémoire, ce type de projection a déjà eu lieu sur la croisette avec le U2 3D, et on le sait aujourd'hui, le cinéma en relief est en plein essor. Les grands noms s'y mettent, et Avatar de James Cameron n'est que le début. Les prochains Steven Spielberg et Peter Jackson seront en 3D. Les premiers téléviseurs armés de cette technologie arriveront cette année, et les diffuseurs comme Canal + (tiens, encore eux, omnipresent à Cannes) auront une chaine entièrement réservée à la 3D.

 

 

Le festival a toujours su témoigner de l’évolution du cinéma tout en révélant les talents de demain, et il est fort possible que dans quelques années, la majorité des films en compétition seront en reliefs. Après tout, c'est naturel, on entend, on voit en couleur et en relief ! Le cinéma avait évolué du muet au parlant, du Noir & Blanc à la couleur, c'est donc logiquement qu'il essaie de combler le dernier "besoin naturel". Et ça n'est pas le premier coup d'essai ! Qui se souvient de la diffusion en 3D à la télévision de l'étrange créature du lac noir, où les lunettes rouges et vertes étaient fournies avec le télé7jours ?

  

   

Quelles surprises cinématographiques l’année cinéma 2010 nous réserve-t-elle ? Thierry Frémaux et son équipe doivent s'arracher les cheveux pour essayer de nous concocter une nouvelle sélection à la hauteur de nos attentes ! Une seule chose est sure, vous pourrez à nouveau compter sur nous en mai prochain pour partager les projections et les émotions de nos nouvelles aventures en direct du festival de Cannes, du 12 au 23 mai prochain, alors à vos calendriers !

D'ici là, nous vous tiendrons informés des news, pronostics et autres informations sur le "monde de Cannes"...

Chers lecteurs et lectrices, très bonne année cinématographique 2010 !

Vidéo : Cannes 2009 - Episode 5

Nico et Seb le rythme dans la peau devant le tapis, les actrices X Carla Nova, Estelle Desanges et Tina Lys, et quelques extraits de la soirée « Map Of The Sound Of Tokyo » d'Isabel Coixet avec Sergi Lopez et Rinko.

Olivier

Vidéo : Cannes 2009 - Episode 4

Des stars, encore des stars, toujours des stars : Quentin Tarantino, Evangeline Lilly, Eric Cantona, Johnny Halliday, Terry Gilliam, Sam Raimi... et pleins d'autres encore !

Olivier

Vidéo : Cannes 2009 - Episode 3

Pour les aficionados qui continuent à nous rendre visite sur le blog, même après le festival, voici la 3ème partie de notre odyssée cannoise 2009, avec cette fois les coulisses du « Grand Journal » de Canal+ accueillant Eva Longoria et Tony Parker, La présidente du Jury Isabelle Huppert, Cecile Cassel, Léa Drucker et Jeanne Balibar.

Olivier

Digestion cannoise

Je suis retourné dans une salle de cinéma, depuis mon retour à la vie normale. Enfin, quand je dis "salle de cinéma" ...

Déçu ... Non pas par le film visionné, ici secondaire, mais par le cinéma lui-même ! Ah, on s'habitue au confort, c'est sûr ! J'avais oublié la publicité, longue et ennuyeuse avant une projection, j'avais oublié le flou de l'image (on s'habitue au numérique, c'est impressionnant ...), les voisins de derrière qui commentent le film, popcorn en bouche, et celui de devant, dont la tête est toujours trop grosse ...

Je comprend mieux pourquoi on l'appelle "le palais des festivals", à Cannes...  2400 personnes installées, et pas un bruit ! Mais comme la cohue dans le métro, on va se "réhabituer", l'accepter, jusqu'à l'année prochaine...

    

Quelques jours suffisent à peine pour prendre du recul, face à une telle immersion dans l'un des plus grands festivals de cinéma du monde.

Comparée aux deux précédentes éditions que j'ai eu le chance de vivre, je dirais que la cuisine 2009 n'était pas mal, mais ... mais on sort de là en ayant encore un peu faim...

Certes les différents "plats cinématographiques" proposés par Thierry Frémaux n'étaient pas mauvais, certes de grands "cuisiniers du 7ème art" étaient présents sur la croisette ... les Almodovar, Lars Von Trier, Ang Lee et autre Quentin Tarantino nous ont préparé des petits plats originaux, loin du classique steak frites mayo hollywoodien (que j'apprécie tout autant, un bon blockbuster des familles, ça fait du bien parfois !! Attention tout de même aux crises de foie ...), certes on aime ou on n'aime pas ...

Alors pourquoi cette petite déception qui plane sur la session 2009 ? Est-ce l'arrière goût douteux que laisse cette "palme d'or à un ami d'Isabelle", dont l'accolade fraternelle pouvait être mal perçue ? Avait-on laissé à Monsieur Frémaux tout le loisir de déguster les mets cinématographiques avant de les proposer sur la croisette ?

Les plats ont souvent une très belle présentation, semblent plus qu'appétissants sur la carte, mais les saveurs ne restent pas forcément en bouche une fois le repas terminé.

Tout au long du festival, nous sortions des projections en nous disant "c'est pas mal !", "c'est sympa !", "c'est dérangeant, je ne sais pas quoi en penser ...", ou alors "c'est pas terrible ..." Bref, pas de cinq étoiles dans nos critiques cette année, et on ne voit pas comment ces films projetés à Cannes pourraient faire partie du classement des meilleures productions à la fin 2009.

Pourtant, je me souviens de projections en 2007 (année exceptionnelle) ou même en 2008 qui m'avaient littéralement transporté, troublé, touché, ému ... Alors pourquoi les plus grands chefs ne font-ils pas toujours les plus grands plats ? J'en sais rien, moi .... peut-être tout simplement parce que, comme Monsieur Frémaux, et contrairement à Cantona, ce sont des hommes et des femmes comme les autres, ils sont humains.  Ils ne sont pas des dieux cuistots qui détiennent la recette miracle afin de plaire au plus grand nombre, alors ils essaient, ils testent ...et ils ont raison finalement.

Évidemment, on ne peut pas en vouloir à Monsieur Frémaux, qui je pense réalise un travail titanesque en pré-sélectionnant 1600 films avec son équipe, où seulement 20 seront retenus. Comme il nous l'a expliqué, cela veut dire 1580 "non, vous ne serez pas en compétition..." à des grands réalisateurs qui méritaient peut-être d'y participer.

Le plus dur pour lui, ce n'est pas de trouver les bons ou mauvais films (quasiment impossible, il faut s'en remettre à son flair), c'est plutôt de faire des choix ... choix qui seront de toute façon critiqués, comme tous les ans, chacun pensant à tort pouvoir faire mieux.

Pourtant, ce qui est sûr, comme d'ailleurs tous ceux que l'on a croisés ou rencontrés pendant la quinzaine (contents ou déçus), c'est que l'année prochaine, on retournera dans ce grand restaurant du 7ème art, hors du temps, toujours curieux de goûter à de nouvelles recettes, car qui sait ce que l'on va découvrir ?

Tarantino, avant d'être Tarantino, c'était un pizzaiolo inconnu débarquant à Cannes en proposant d'excellentes 4 fromages pimentées ... Il a aujourd'hui tout simplement agrandi son camion pour accueillir plus de monde, c'est tout !

C'est un tel privilège de pouvoir être heureux ou déçu à Cannes que nous sommes prêts à nous réinstaller à la table de Monsieur Frémaux. Dans un mouvement théâtral dont il a le secret, il soulèvera de nouveau la cloche cinématographique gardant les plats au chaud, à l'abri des regards,  et lancera un malicieux "surprise !!".

 

Allez, bon appétit.

Seb

Dernière montée des marches et Palmarès du 62ème Festival de Cannes

Et voici les lauréats Cannes 2009, élus par le jury présidé par Isabelle Huppert !

 

 

 

 

Palme d'Or

Le ruban blanc de Michael Haneke

 

Grand Prix

Un prophète de Jacques Audiard

 

Prix exceptionnel du 62ème Festival de Cannes

Alain Resnais

 

Prix de la mise en scène

Kinatay de Brillante Mendoza

 

Prix du Jury

Fish Tank de Andrea Arnold 

Mention Spéciale: Thirst de Park Chan-Wook

 

Prix d'interprétation masculine

Christoph Waltz dans Inglorious Basterds de Quentin Tarentino

 

Prix d'interprétation féminine

Charlotte Gainsbourg dans Antichrist de Lars Von Trier

 

Prix du scénario

Nuits d'ivresse printanière de Lou Ye

Caméra d'or

Samson et Delilah de Warwick Thorton

Mention Spéciale: Ajami de Scandar Copti

Prix du jury Oecuménique

Looking For Eric de Ken Loach

Prix de l'éducation nationale

Le ruban blanc de Michael Haneke

 

 

Ils étaient venus en jeunes Padawan, ils repartiront en chevaliers Jedi de la Croisette !

Je veux bien sûr parler de nos deux bloggeurs Nico et Olivier qui, dès le deuxième jour, ont montré qu'ils maitrisaient l'art du "z'auriez pas une invitation supplémentaire s'il vous plait ??" avec un sourire et une persévérance sans faille ! Le festival de Cannes, c'est au maximum quatre ou cinq heures de sommeil par nuit, et malgré la fatigue, leur enthousiasme n'a jamais faibli.

Et c'est grâce à Olivier et ses invitations bleues dénichées à la dernière minute que nous avons pu finalement participer à la cérémonie de clôture du festival de Cannes.

Une montée des marches très élégante avec la haie d'honneur des petites ballerines, un palmarès typiquement cannois, et un film de clôture (Coco Chanel & Igor Stravinski) très moyen.

 

Nous n'avons pas vu le film de Michael Haneke et nous ne commenterons donc pas ce choix du jury. Le film a divisé public et journalistes (comme tous les films de Haneke) : intelligent pour certains, insupportable et prétentieux pour d'autres. Le film sortira le 21 octobre prochain ...

   

Il n'empêche qu'Un prophète reste un très grand film. Le bouche à oreille suite à son passage sur la Croisette devrait lui assurer un futur succès public en salles.

Nous sommes également ravis des deux prix d'interprétation masculine et féminine amplement mérités ainsi que de retrouver Fish Tank dans le palmarès, film qui nous avait étonnés dès le premier jour du festival.

Dès la cérémonie achevée, il ne faut que quelques minutes aux techniciens pour retransformer le palais en salle de cinéma pour la projection du film de clôture...

Voilà, cette fois, c'est fini...

Merci à vous tous qui nous avez suivis si nombreux. Tous vos sympathiques messages laissés sur le blog étaient une réelle motivation ! Merci à Kanzaman, à la mairie de Cannes, à Aurélie, à Monique, aux inconnus de la croisette pour leurs invitations. Merci aussi à Gérard et à son équipe (le meilleur kiosque de Cannes) : la dégustation de fraises après les projections était un pur moment de bonheur !

Nous vous l'avons prouvé, nous sommes arrivés le premier jour sans invitation, le tapis rouge s'est quand même déroulé sous nos pieds... Pas besoin d'être un "professionnel" du cinéma pour en profiter, un costume, un noeud pap' et un sourire suffisent... La magie du festival fera le reste !

Nous allons essayer tout au long de l'année de faire vivre ce site, en suivant notamment la carrière en salle des films présentés à Cannes, et vous donner dès que possible des dates et infos sur... le Festival de Cannes 2010 !!!

Comme dans un film de Terry Gilliam, le rêve éveillé touche à sa fin. On se frotte alors les yeux. La féérie cannoise s'estompe peu à peu pour laisser place à la réalité... Nous sommes le lundi 25 mai, 4h16 du matin... Tiens, que s'est-il passé dans le reste du monde ces dernier jours ? Il faudra que je regarde les infos de 20h00, demain...

Bref, on a encore fait un beau voyage.

Seb

« Coco Chanel & Igor Stravinski » de Jan Kounen : notre critique

Notre avis

Synopsis

Paris, 1913. Coco Chanel est toute dévouée à son travail et vit une grande histoire d'amour avec le fortuné Boy Capel. Au Théâtre des Champs-Élysées, Igor Stravinsky présente le Sacre du Printemps. Coco est subjuguée. Mais l'oeuvre, jugée anticonformiste, est conspuée par une salle au bord de l'émeute. 7 ans plus tard, Coco, couronnée de succès, est dévastée par la mort de Boy. Igor, réfugié à Paris suite à la révolution russe, fait alors sa connaissance. La rencontre est électrique. Coco propose à Igor de l'héberger dans sa villa à Garches, pour qu'il puisse travailler. Igor s'y installe, avec ses enfants et sa femme. Commence alors une liaison passionnée entre les deux créateurs...

La critique d'Olivier

Esthétiquement réussi, ce Coco Chanel & Igor Stravinski (à ne pas confondre avec le film Coco avant Chanel avec Audrey Tautou) pêche par une mise en scène étonnamment trop classique de la part de Jan Kounen (99 francs, Blueberry, Dobermann). Par conséquent, même si la troublante Anna mouglalis (dont la voix cassée est toujours aussi sensuelle) et Mads Mikkelsen tirent leur épingle du jeu, cette liaison brûlante entre les deux artistes n'enflamme malheureusement pas le cœur du spectateur.

Notre palmarès

Cela n'a pas été facile, mais on y est arrivé ! Après avoir débattu jusqu'au petit matin, et bien que nous n’ayons pas vu tous les films en compétition (manqueront Les Herbes Folles d'Alain Resnais, The Times that remains de Elia Suleiman, Le ruban blanc de Michael Haneke et Visage de Tsai Ming-liang), nous sommes heureux de vous présenter le palmarès de Cannes en live :

Notre Palme d'or : Un prophète de Jacques Audiard

Notre Grand prix du jury : Etreintes brisées de Pedro Almodovar

Notre Prix du jury : Fish Tank de Andrea Arnold

Notre Prix d'interprétation masculine : François Cluzet pour A l'origine

Notre Prix d'interprétation féminine : Charlotte Gainsbourg pour Antichrist

Notre Prix de la mise en scène : Inglorious Basterds de Quentin Tarantino

Notre Prix du scénario : Looking For Eric de Ken Loach

Dans quelques heures, nous connaitrons le palmarès du jury. Il est temps d’enfiler le costume, de réajuster le nœud papillon et de foncer vers le Palais…

« Map of the sounds of Tokyo » de Isabel Coixet : critique et soirée !

Notre avis

Synopsis

Ryu est une fille solitaire dont l'air fragile contraste avec la double vie qu'elle mène: la nuit elle travaille dans la Halle à Marée de Tokyo et occasionnellement elle est recrutée comme tueuse à gages. Mr Nagara est un entrepreneur puissant, affligé par la mort de sa fille Midori qui s'est suicidée. Il en rend responsable David, un homme d'origine espagnole qui tient un commerce de vins à Tokyo. Ishida, un employé de Mr Nagara qui aimait Midori en silence, engage Ryu pour tuer David... Un ingénieur du son, obsédé par les bruits de la ville japonaise et fasciné par Ryu, est le témoin muet de cette histoire d'amour qui s'infiltre dans les ombres de l'âme humaine là où seul le silence est éloquent.

La critique de Jérôme

Excellente surprise que nous a réservé Isabel Coixet avec ce film aussi beau et mystérieux que son titre. Mélange de genres inclassable, empruntant au cinéma japonais et au film noir, sensuel et hypnotique, Map of the sounds of Tokyo est une grande et belle réussite. L'atmosphère si singulière du film repose en particulier sur l'extraordinaire travail de l'ingénieur du son Aitor Berenguer. Et Isabel Coixet a brillament réussi sa mise en scène. Toute personne qui a connu Tokyo ne peut qu'être ému et emporté par ce film. Tokyo est un acteur à part entière du film. Rien à voir ici avec le traitement à la Gaspar Noé... Sergi Lopez et Rinko Kikuchi sont tous les deux épatants et forment un couple de cinéma troublant et marquant. Une expérience sensuelle et sensorielle à découvrir!!

Les bonus de la soirée

Après un si bon film, nous ne pouvions pas quitter l'ambiance de Tokyo aussi abruptement. Et grâce à mes marraines de cinéma Denise et Lucette, de la société de production Kanzaman (que je remercie encore chaleureusement au passage), me voilà embarqué sur la plage du Nikki Beach pour fêter la présentation du film sur la Croisette. Au menu de la soirée : sushis à volonté, vins espagnols, karaoké géant...

Pour finir le festival en beauté, cette soirée m'a enthousiasmé comme jamais : chanter en karaoké avec la réalisatrice du film, prendre un verre avec l'acteur principal (le très classe et sympathique Sergi Lopez) et enfin danser avec l'actrice principale Rinko Kikuchi (que l'on avait découvert dans Babel). Et puis surtout, quel mélange étonnant de pluriculturalité : ça parlait français, espagnol, japonais, anglais... et après une certaines heure avancée de la soirée, c'est bizarre mais tout le monde se comprenait beaucoup plus facilement !

Excellent souvenir donc et autant dire qu'on ne s'est pas couché tôt.

Vidéo : Cannes 2009 - Episode 2

Tout droit sortie du four, voici la suite de nos aventures Cannoises en vidéo. Alors, comme le dit le petit message sonore qui résonne dans le Grand Théâtre Lumière avant chaque film :

"Mesdames, Messieurs, veuillez éteindre vos portables, la séance commence..."

Olivier