Cannes en Live ! - Blog sur le Festival de Cannes 2018

Critique : « Jimmy P » de Arnaud Desplechin

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Jimmy P (2013) Jimmy P Compétition Un film de : Arnaud Desplechin Date de sortie : 11 septembre 2013 Casting : Benicio Del Toro, Mathieu Amalric, Elya Baskin, Gina McKee, Adolph Larrue Martinez, Misty Upham, Linda Boston, Danny Mooney Durée : 1h54 Genre : Drame Scenario : Arnaud Desplechin Musique : Howard Shore Budget : Pays : France, Etats-Unis

Synopsis : Au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale, Jimmy Picard, un Indien Blackfoot ayant combattu en France, est admis à l’hôpital militaire de Topeka, au Kansas, un établissement spécialisé dans les maladies du cerveau. Jimmy Picard souffre de nombreux troubles : vertiges, cécité temporaire, perte d’audition... En l’absence de causes physiologiques, le diagnostic qui s’impose est la schizophrénie. La direction de l’hôpital décide toutefois de prendre l’avis d’un ethnologue et psychanalyste français, spécialiste des cultures amérindiennes, Georges Devereux. JIMMY P. (Psychothérapie d'un Indien des Plaines) est le récit de la rencontre et de l’amitié entre ces deux hommes qui n’auraient jamais dû se rencontrer, et qui n’ont apparemment rien en commun. L’exploration des souvenirs et des rêves de Jimmy est une expérience qu’ils mènent ensemble, avec une complicité grandissante, à la manière d’un couple d’enquêteurs.

Moyenne	Olivier	Nicolas	Jérôme

Le réalisateur français Arnaud Desplechin est parti filmer cette histoire singulière aux USA et la bonne nouvelle est que cela lui réussit plutôt bien car il s'est ici affranchi du style parisien chic que je reproche habituellement à son cinéma. La mauvaise nouvelle est que j'ai personnellement trouvé le film bavard et trop propagandiste pour la psychanalyse Freudienne. En comparaison, des films tels que "A Dangerous method" de David Cronenberg ou encore "Will Hunting" de Gus Van Sant me paraissaient beaucoup plus profonds et aboutis. Ils étaient surtout passionnants et intrigants. Avec Jimmy P, on attend...et le charisme indéniable de Benicio Del Toro ne sauve pas le film de l'ennui et de la passivité. L'histoire n'est pourtant pas dénuée d'intérêts mais tout est relié par des ficelles trop grosses et pré-visibles. Matthieu Amalric semble trop sûr de lui pour être crédible et convaincant. Par dessus le marché, la composition musicale lourde et pesante m'est apparue lourde et pesante. Dommage... Nous nous étions couchés tôt et levés tôt pour aller découvrir le film ...

Jérôme

Photos : Les équipes du Passé et Jimmy P

par Olivier
le 18 mai 2013 à 13:06

12 photos de Bérénice Béjo, Tahar Rahim, Pauline Burlet, Asghar Fahardi pour le film Le passé, et Benicio Del Toro, Mathieu Amalric, Arnaud Desplechin pour Jimmy P...

Bérénice Béjo, venue à Cannes pour "Le Passé"

Bérénice Béjo

Bérénice Béjo et Pauline Burlet pour "Le Passé"

Tahar Rahim pour "Le passé"

Asghar Fahardi, réalisateur du fim "Le passé"

Nicole Kidman, membre du Jury, bouleversée à la sortie de la projection du film "Le passé

Benicio Del Toro à Cannes pour "Jimmy P"

Benicio Del Toro

Benicio Del Toro

Benicio Del Toro et Mathieu Amalric avant la conférence de presse de "Jimmy P"

Mathieu Amalric pour "Jimmy P"

Arnaud Desplechin, réalisateur de "Jimmy P"

Photos : Jour 2

par Olivier
le 18 mai 2013 à 12:59

16 photos de Cannes 2013 post deluge, de Laury Thilleman, du Grand et du Petit Journal en tournage et de la plage Magnum...

Reveil sous la grisaille après le déluge de l'ouverture

Vérification des installations électriques du tapis rouge après le déluge

Vérification des installations électriques du tapis rouge après le déluge

Vérification des installations électriques du tapis rouge après le déluge

Tapis rouge trempé !

Une petite éclaircie

Retour timide du soleil, accompagné d'un vent fort

Le Grand Journal de Canal+ en tournage sur la croisette

Le Petit Journal de Canal+ en tournage sur la croisette

Le Petit Journal de Canal+ tourne "les débiles" sur la croisette

Le Petit Journal de Canal+ tourne "les débiles" sur la croisette

Laury Thilleman (Miss France 2011), avec un décolleté ravissant

La plage Magnum

Préparation de glaces à la demande, sur mesure en fonction de vos goûts, à la plage Magnum

Préparation de glaces à la demande, sur mesure en fonction de vos goûts, à la plage Magnum

Voir des films, manger des glaces sur la plage Magnum, la vie est peineuse à Cannes !

Critique : « Le Passé » de Asghar Farhadi

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Le Passé (2013) Le Passé Compétition Un film de : Asghar Farhadi Date de sortie : 17 mai 2013 Casting : Bérénice Bejo, Tahar Rahim, Ali Mosaffa, Pauline Burlet, Elyes Aguis, Jeanne Jestin, Sabrina Ouazani, Babak Karimi, Valeria Cavalli Durée : 2h10 Genre : Drame Scenario : Asghar Farhadi Musique : Budget : 14 000 000 $ Pays : France

Synopsis : Après quatre années de séparation, Ahmad arrive à Paris depuis Téhéran, à la demande de Marie, son épouse française, pour procéder aux formalités de leur divorce. Lors de son bref séjour, Ahmad découvre la relation conflictuelle que Marie entretient avec sa fille, Lucie. Les efforts d'Ahmad pour tenter d'améliorer cette relation lèveront le voile sur un secret du passé.

Moyenne	Olivier	Nicolas	Jérôme

Pour faire court: grand film ! Déjà auréolé du succès international d' "Une séparation", le réalisateur iranien prouve à nouveau sa maîtrise de la narration. Portrait d'une famille recomposée des temps modernes en banlieue parisienne, famille quelconque filmée "en aparté": le réalisme est saisissant et l'émotion est grande. Les problèmes familiaux sont généralement plus complexes qu'en surface et ne se règlent jamais vraiment. Le passé et les non-dits ont de lourdes conséquences que seul le temps pourra où non résoudre...

Mise en scène minutieuse, quasi théâtrale au service d'une scénario millimétré et diablement bien écrit. Tous les acteurs sont parfaits avec un élection spéciale pour les enfants du film.

Très sérieux concurrent à la palme d'or à découvrir dès aujourd'hui dans toute les salles de France. Ne passez pas à côté du passé !

Jérôme

Critique : « A Touch Of Sin » de Jia Zhangke

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A Touch Of Sin (2013) Tian Zhu Ding Compétition Un film de : Jia Zhangke Date de sortie : Casting : Wu Jiang, Meng Li, Lanshan Luo, Baoqiang Wang, Jiayi Zhang, Tao Zhao, Durée : 2h18 Genre : Drame Scenario : Jia Zhangke Musique : Giong Lim Budget : Pays : Chine

Synopsis : Dahai, mineur exaspéré par la corruption des dirigeants de son village, décide de passer à l'action. San'er, un travailleur migrant, découvre les infinies possibilités offertes par son arme à feu. Xiaoyu, hôtesse d'accueil dans un sauna, est poussée à bout par le harcèlement d'un riche client. Xiaohui passe d'un travail à un autre dans des conditions de plus en plus dégradantes. Quatre personnages, quatre provinces, un seul et même reflet de la Chine contemporaine : celui d'une société au développement économique brutal peu à peu gangrenée par la violence.

Moyenne	Olivier	Nicolas	Jérôme

Le cinéma chinois évolue et ce film surprenant bien qu'inégal mérite d'être découvert. Mais attention aux âmes sensibles ! 4 histoires autour de personnages qui vont peu à peu sombrer dans la violence et subissent la pression de la société moderne. Mention spéciale à la première histoire qui rappelle les meilleurs films de Sam Peckimpah ou encore le style de Quentin Tarentino. Dès la première scène, on se croirait dans "Il était une fois la révolution" de Sergio Leone. Et le thème de la révolution et de la lutte accompagne tout le film justement. Car le film commence par la revolte "à l'ancienne" d'un renégat de la Chine ouvrière et se termine par le renoncement et l'acceptation. Dommage que le film soit si long et si lent. Il y a toutefois pas mal de choses à saluer dans cet étonnant "touch of sin".

Jérôme

Effectivement, beaucoup de choses à dire après réflexion. Quels sont les effets du développement galopant sur une population pauvre et dépassée par les événements ? Révolte, profit, acceptation, renoncement, la réaction du péquin moyen peut prendre plusieurs formes mais se caractérise systématiquement par une violence inouie que le réalisateur représente par un hommage au western et autres films de sabre chinois (le passage avec la femme). Ce film mérite qu'on s'y intéresse car il expose une situation préoccupante et transmet un message d'alerte assez dérangeant ! Comme pour le Mexique, le tourisme en Chine va en prendre un coup !

Nicolas

Critique : « The Bling Ring » de Sofia Coppola

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The Bling Ring (2013) The Bling Ring Un Certain Regard Un film de : Sofia Coppola Date de sortie : 12 juin 2013 Casting : Emma Watson, Leslie Mann, Taissa Farmiga, Erin Daniels, Israel Broussard, Katie Chang, Nina Siemaszko, Stacy Edwards Durée : 1h30 Genre : Drame Scenario : Sofia Coppola Musique : Daniel Lopatin Budget : Pays : Etats-Unis

Synopsis : À Los Angeles, un groupe d’adolescents fascinés par le people et l’univers des marques traque via Internet l’agenda des célébrités pour cambrioler leurs résidences. Ils subtiliseront pour plus de 3 millions de dollars d’objets de luxe : bijoux, vêtements, chaussures, etc. Parmi leurs victimes, on trouve Paris Hilton, Orlando Bloom et Rachel Bilson. Les médias ont surnommé ce gang, le «Bling Ring».

Moyenne	Olivier	Nicolas	Jérôme

Attention, ce film est tiré d'évéments réels, de nombreuses stars ont été "sauvagement" cambriolées par un gang de jeunes, appelé le "Bling Ring". Bon...y'a quand même des sujets plus importants dans la vie que les Louboutin volées de Paris Hilton ! Mais bon, c'est du Sofia Coppola, donc on va s'intéresser d'un peu plus près à cette oeuvre cinématographique. Et ce n'est pas très reluisant : une succession de cambriolage dont l'intérêt réside en la marque des sacs à main trouvés chez Paris, Audrina Patridge ou Orlando Bloom (oui, je crois que lui aussi en porte). Puis, comment cette joyeuse bande de Robin Holy "Wood" va pouvoir se déchirer la tête ? Herbe ? Cocaïne ? Une véritable euphorie insouciante avant la tempête...qui ne semble même pas éclaboussée nos pauvres criminels...peu de repentirs, peu de regrets.

En résumé, c'est un film dépaysant par la réalisation péchue de Sofia et par les jeunes actrices motivées et ravissantes (et le petit gars en escarpin Israel Broussard) mais, finalement, on s'embête un peu à la longue... Tout de même, une mention spéciale à Emma Watson qui s'en tire très bien et qui aspire à une carrière prometteuse dans le cinéma (ou dans le pole dance si ça ne marche pas).

Nicolas

Photos : C2C en live à la Villa Schweppes

par Olivier
le 17 mai 2013 à 04:05

11 photos du live de C2C (le groupe de 4 français connu pour son tube "Down The Road") à la Villa Schweppes

C2C en live à la Villa Schweppes

C2C en live à la Villa Schweppes

C2C en live à la Villa Schweppes

C2C en live à la Villa Schweppes

C2C en live à la Villa Schweppes

C2C en live à la Villa Schweppes

C2C en live à la Villa Schweppes

C2C en live à la Villa Schweppes

C2C en live à la Villa Schweppes

C2C en live à la Villa Schweppes

Candice Mahout de BFM TV... Priorité au direct

Critique : « Jeune et Jolie » de François Ozon

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Jeune et Jolie (2013) Jeune & Jolie Compétition Un film de : François Ozon Date de sortie : 21 août 2013 Casting : Marine Vacth, Charlotte Rampling, Frédéric Pierrot, Géraldine Pailhas, Nathalie Richard, Akéla Sari, Fantin Ravat, Johan Leysen Durée : 1h35 Genre : Drame Scenario : François Ozon Musique : Philippe Rombi Budget : Pays : France

Synopsis : Le portrait d’une jeune fille de 17 ans en 4 saisons et 4 chansons.

Moyenne	Olivier	Nicolas	Jérôme

François Ozon a toujours aimé choquer et déranger son spectateur. Et bien voilà que son nouveau film va encore plus loin dans la sincérité et l'exploration des tabous de notre société. La lumineuse Marina Vacht, indiscutable révélation, incarne Isabelle. Jeune fille plus que belle qui vit avec sa mère, son frère et son beau père. Pourquoi cette jeune fille va-t-elle vouloir explorer sa sexualité à travers la prostitution? Peut-on faire marche arrière après avoir offert son corps pour contre de l'argent? Alors que le réalisateur est critiqué pour une certaine misogynie, les hommes n'ont pas le beau rôle car seuls leur désir les ferait agir...

Pourtant, il est ici question surtout du désir d'une jeune femme qui s'éveille à la sexualité et qui n'emprunte pas vraiment les chemins habituels. Quelles conséquences? Qui est responsable? Sans moralité intellectuelle, sans jugements, et surtout sans aucune vulgarité, François Ozon réussit le pari de traiter de ces sujets en faisant très souvent éclater de rire la salle et en changeant de points de vue : la mélancolique Isabelle bien sur mais aussi son frère, sa mère, son beau père...

Et la conclusion de François Ozon est surprenante mais d'un point de vue personnel, met en avant l'intelligence d'Isabelle qui a gagné 20 ans de maturité en quelques mois. François Ozon parle de sexualité avec ouverture d'esprit et pragmatisme sans tomber dans la vulgarité ni le voyeurisme. Un film qui ne peut laisser indifférent et invite à réfléchir. Premier coup de cœur de ce festival 2013.

Jérôme

Photos : Emma Watson et l'équipe de The Bling Ring

par Olivier
le 17 mai 2013 à 03:53

20 photos d'Emma Watson, Sofia Coppola, Katie Chang, Taissa Farmiga, Emma Watson, Claire Julien et Israel Broussard venus présenter "The Bling Ring" en ouverture du Certain Regard

Emma Watson à la conférence de presse de "The Bling Ring"

Emma Watson à la conférence de presse de "The Bling Ring"

Emma Watson à la conférence de presse de "The Bling Ring"

Emma Watson à la conférence de presse de "The Bling Ring"

Sofia Coppola à la conférence de presse de "The Bling Ring"

Théâtre Debussy pour l'ouverture du Certain Regard avec la projection de "The Bling Ring"

Thierry Frémaux sur scène, pour l'ouverture du Certain Regard

Thierry Frémaux, délégué général du Festival de Cannes

Thoams Vinterberg et le Jury du Certain Regard : Ludivine Sagnier, Enrique Gonzalez Macho, Zhang Ziyi, Ilda Santiago

Sofia Coppola, Katie Chang, Taissa Farmiga, Emma Watson, Claire Julien et Israel Broussard

Sofia Coppola, Katie Chang, Taissa Farmiga, Emma Watson, Claire Julien et Israel Broussard

Sofia Coppola, Katie Chang, Taissa Farmiga, Emma Watson, Claire Julien et Israel Broussard

Emma Watson, Katie Chang, Taissa Farmiga, Claire Julien

Emma Watson, Katie Chang, Taissa Farmiga

Sofia Coppola

Thierry Frémaux et Sofia Coppola à l'issue de la projection de "The Bling Ring"

Katie Chang

Taissa Farmiga

Emma Watson et ses boucles d'oreilles

... boucles d'oreilles assorties à la bague !

Critique : « Heli » de Amat Escalante

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Heli (2013) Heli Compétition Un film de : Amat Escalante Date de sortie : Casting : Armando Espitia, Andrea Vergara, Linda Gonzalez, Juan Eduardo Palacios Durée : 1h45 Genre : Drame Scenario : Amat Escalante, Gabriel Reyes Musique : Budget : Pays : Mexique

Synopsis : Au Mexique, la famille d’Estela, une jeune fille de 12 ans est prise dans un engrenage de violence lorsqu’elle celle-ci tombe amoureuse d’un jeune policier impliqué dans un détournement de drogue.

Moyenne	Olivier	Nicolas	Jérôme

Un film sur la drogue ? Oui mais pas comme on a l'habitude d'en voir. En effet, l'oeuvre est centrée sur une famille mexicaine du peon moyen, aspirée, magré elle, par une violente histoire de trafic de drogue. Trafic impliquant la police, les forces militaires et les cartels locaux...beaucoup trop de monde pour le pauvre Heli qui ne cherche qu'à protéger sa famille de tout ce vacarme.

Dans un Mexique désertique, la violence peut vous choper au premier coin de rue et vous latter le dos à coup de savate ! Et en plus, elle peut s'en prendre aux bichons et ça, ça indigne plus le public du grand théâtre lumière qu'une scène de torture.

Bien qu'intéressant par les sujets évoqués rappelant furieusement des faits récents (drogue, kidnapping, bichons maltraités), ce film demeure relativement dispensable. Le tourisme mexicain va en prendre un coup !

Nicolas