Synopsis
Remake du film éponyme de Kim Ki-young. Eun-yi, la quarantaine divorcée, est engagée comme gouvernante dans une riche maison bourgeoise. Très vite, le mari de la famille, Hoon, tire avantage de sa position et en fait sa maîtresse. Mais lorsque Eun-yi tombe enceinte et que son secret est découvert par la famille, elle est forcée d'avorter. Déjà fragile, elle perd alors complètement pied et décide de prendre les choses en main.
La critique d'Olivier
Jamais 2 sans 3. Telle était ma crainte en montant les marches du palais ce matin. Après Tournée et Chongqing Blues, je craignais en effet ce remake d'un classique coréen de 1960. Heureusement, la mise en scène inspirée de Im Sang-Soo, une narration maitrisée, des plans et des lumières soignées ont vite dissipé mes inquiétudes. Les acteurs, quant à eux, sont parfaits dans cette lutte des classes aussi bien sensuelle que cruelle.
La critique de Ccil
En sortant de cette séance, tellement de sentiments se mêlaient que j'ai eu du mal à exprimer mon ressenti. Ce film met en exergue plusieurs opposés tels que la domination et la soumission, l'envie et le dégoût, la peur et le courage, mais aussi l'empathie et la pitié ou encore la naïveté et la manipulation. En effet, je me suis notamment surprise à avoir du mépris là où selon les "normes" j'aurais du avoir de la compassion. Et finalement chaque personnage m'a inspiré des sentiments contraires qui n'ont cessé d'évoluer au fil du temps. Le pouvoir de l'argent tient ici une place prépondérante et il est à mon sens très bien dénoncé dans ce drame coréen qui m'a réellement touchée. Une très bonne surprise donc pour ce troisième jour de festival qui attise donc ma curiosité sur la suite du programme !
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