Moyenne |
Olivier |
Nicolas |
Jérôme |
"Ce film est une œuvre de fiction inspiré de faits réels", voici ce qu'il faut avoir en tête lors de la projection de Grace de Monaco.
Dans un contexte international tendu, la guerre en Algérie, De Gaulle a besoin de fonds pour financer l'effort de guerre. Il ponctionne le Rocher qui n'a plus un radis et se retrouve acculé par un embargo. Et c'est là que la légendaire Grace va sauver son Royaume en assumant le rôle de sa vie auquel elle n'était finalement pas préparée...
Si le film d'Olivier Dahan n'est pas convaincant, les sifflets reçus en projection de presse et les reproches (parfois violents) qu'il a reçus hier ne doivent pas pour autant masquer totalement les intentions du réalisateur. Certes l'enfer est pavé de bonnes intentions...et Olivier Dahan déborde de sincérité autour d'un sujet épineux que son scénario développe hélas trop inégalement.
Le vrai problème du film est qu'on n'y croit jamais vraiment: les dialogues et certaines scènes pataugent à un point que la véracité des propos du film est remise en cause. Grace Kelly doit, dans le contexte politique de crise que nous décrivions, devenir la Princesse et tenir ce rôle pour celle qui fut une actrice internationale de renom auparavant. Elle doit mettre un terme à sa carrière pour se concentrer sur son rôle de mère et de Première Dame de la Principauté.
Et c'est sur ce second point précisément que le film est le plus bancal: Nicole Kidman a beau briller de mille feux, Grace Kelly reste absente. Le traitement de cette histoire très "américain" (la révélation des compétences de l'héroïne par l'apprentissage et le travail) et romanesque (théorie du complot?) finit d'enlever toute crédibilité à cet épisode de la vie de Grace.
Bon, tant que l'amour triomphe à la fin, on est rassurés...
Les commentaires récents