Publié par Jérôme le 14 mai 2016 à 11:11
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Les années passent mais le style de Woody Allen ne fâne pas. Même générique depuis toujours, voix off très présente, musique jazz répétitive, de la Romance, les relations hommes/femmes: nous donnons dans du déjà-vu. Et pourtant, la magie opère toujours et le cocktail est aussi réjouissant que léger. Nous en sommes sortis enjoués et charmés même si Café Sociéty demeure plus innovant sur la forme que sur le fond. C'était la troisième fois que le réalisateur ouvrait la compétition du festival de Cannes et il faut bien avouer que cette place sert à merveille le festivalier cannois exigeant.
Années 30/40. Partagé entre Hollywood et New York, Bobby (Jesse Eisenberg impeccable en mode ''reflet de Woody'') sollicite son puissant oncle Phil, homme de pouvoir et agent de stars, campé par un imposant Steve Carell. Bobby va rencontrer Vonnie dont il va tomber amoureux mais Vonnie est en fait la maitresse de l'oncle Phil... Comme à l'accoutumée, l'intrigue amoureuse est très simple mais jamais banale. Woody Allen conjugue charme, dialogues percutants et situations comiques en parfaite maitrise de ses atouts. Un autre autre atout majeur: Kristen Stewart, belle comme un coeur, qui nous fait complètement tourner la tête et nous rend tout transis d'admiration. La romance est si mécaniquement bien huilée et rythmée que l'on contemple le discours d'un auteur haut de ses 80 ans qui a toujours beaucoup de choses à raconter. En ce sens, l'épilogue de Café Society est un poème à lui seul. Et si, en fait, ce n'était pas nous qui disions toujours les mêmes choses sur les films de Woody Allen et non pas l'inverse? ''No answer is the answer'' comme le souligne la mère de Bobby dans le film.
Alors, même si Café Society n'apporte pas énormément d'inédit dans la filmographie débordante de Woody Allen, on aurait tort de ne pas se laisser tenter par cette gourmandise des plus agréable.
[NDLR Nicolas : Hop hop hop Jérôme, comme tu y vas ! Je suis loin d'être aussi convaincu que toi. Un triangle amoureux (sujet jamais traité au cinéma, et surtout par Woody Allen !) traité de manière aussi classique - pour ne pas dire paresseuse - ne mérite pas tant de louanges. Clairement un Woody mineur.
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