Publié par Nicolas le 21 mai 2016 à 19:23
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Le petit génie du cinéma est de retour en sélection et il est très attendu. Déjà récompensé du prix du jury en 2014 pour ''Mommy'', Xavier Dolan (27 ans) aspire à remporter cette année la prestigieuse palme. Côté croisette, nous n'avions jamais vu autant de monde désireux de voir sa dernière oeuvre ''Juste la fin du monde''.
Alors qu'en est-il ?
Déjà, la réalisation est surprenante. Xavier Dolan prend le parti de filmer ses personnages en gros plans et de très près. L'utilisation systématique de cette technique provoque chez le spectateur un sentiment d'oppression et d'angoisse. Sentiment qui fait donc écho à l'appréhension ressentie par Louis, devant affronter sa famille pour leur annoncer sa mort prochaine. Seuls quelques plans larges et les scènes magiques des souvenirs de Louis nous permettent de respirer et d'espérer le dénouement des noeuds familiaux, les non-dits.
Après douze ans d'absence, Louis retrouve une famille dysfonctionnelle. Par le jeu des conversations communes et des discussions privées, les personnages se dévoilent progressivement. Louis devient à la fois le catalyseur et le confident. Passivement, il écoute mais n'arrive pas à parler, n'arrive pas leur dire qu'il va mourir.
Malgré quelques maladresses (scène de l'oiseau), Xavier Dolan nous présente une oeuvre intimiste très bien interprêtée par les cinq acteurs, mention spéciale à Vincent Cassel particulièrement touchant dans sa dernière scène. Il nous manque cependant quelque chose pour être réellement transporté comme nous l'avions été par ''Mommy''.
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