Critique : « Le bon gros géant » de Steven Spielberg

Critique : « Le bon gros géant » de Steven Spielberg
Publié par Jérôme le 16 mai 2016 à 08:01

 HORS COMPÉTITION 

Le bon gros géant (2016)

de Steven Spielberg

Infos

Critique

Bande annonce

 

Titre original : Disney's The BFG
Date de sortie : 20 juillet 2016
Pays : Etats-unis
Durée : 1h57
Genre : Fantastique
Scenario : Melissa Mathison
Musique : John Williams
Budget :
Casting :

Ruby Barnhill	Mark Rylance	Rebecca Hall	Penelope Wilton
Bill Hader	Jemaine Clement	Adam Godley	Ólafur Darri Ólafsson

Synopsis : Le Bon Gros Géant est différent des autres habitants du Pays des Géants. Mesurant plus de 7 mètres, il possède de grandes oreilles et un odorat très fin. N'étant pas très malin, il est assez timide mais tout à fait adorable. Il est beaucoup moins effrayant que d'autres géants, comme le Buveur de sang et l’Avaleur de chair fraîche. Alors que ses congénères mangent les humains, le BGG, lui, préfère les schnockombres et la frambouille. Sophie, une petite fille orpheline d'une dizaine d'années et originaire de Londres, est d’abord effrayée par le géant. Elle va vite se rendre compte qu’il est très gentil. Elle lui pose ensuite beaucoup de questions. Le BGG emmène alors Sophie au Pays des Rêves, là où il recueille les rêves et les envoie aux enfants. Il va faire découvrir à Sophie la magie et le mystère des rêves. La présence de la petite Sophie au Pays des Géants va cependant attirer l’attention d'autres géants. Sophie et le BGG quittent alors le Pays des Géants pour aller à Londres pour avertir la Reine d'Angleterre du danger que représentent les géants…

Moyenne	Olivier	Nicolas	Jérôme

Dans le monde entier, Steven Spielberg est connu comme un grand faiseur d'images à partir d'histoires racontées avec magie et panache. Nous pensions pourtant que lui seul aurait pu réussir à adapter le célèbre roman de Roald Dahl, Le Bon Gros Géant, qui foisonne de jeux de mots inadaptables et qui dénote d'une imagination faisant écho à chaque enfant qui sommeille en nous.

Helas, 3 fois hélas, çe BGG n'a rien de la magie de E.T. Le film est un des plus mineurs dans l'immense filmographie de Steven Spielberg. Trop plat, trop enfantin, plombé par une surenchère d'effets numériques, le spectacle est sympathique mais peu émouvant. Ni la musique de John Williams, ni la jeune interprète principale ne sauveront le tout. Et quand enfin une scène chez la Reine d'Angleterre relève le rythme, elle se termine avec des gags ''prout prout'' façon Visiteurs 3...

Bon on pardonne tout de même à Disney et au BGG Spielberg ce divertissement mineur qui, selon la rumeur, devrait être remonté avant sa sortie en salle en juillet prochain.

Jérôme