Publié par Pauline le 18 mai 2016 à 01:20

C'est mon premier week end cannois. Je vais rejoindre Cannes en Live et surtout mon homme, Nicolas, pour voir enfin de mes propres yeux le fameux Festival !
Tout d'abord, ma valise pour 44 heures à Cannes
- Trousse de toilette, maquillage et démaquillant
- 5 paires de chaussures dont 2 paires d'escarpins
- Sous-vêtements : plein et les plus beaux pour avoir le choix
- 2 robes de soirée et une légère pour la plage
- Chemise de nuit et tee-shirts
- Un sac à main pouvant seulement contenir un paquet de mouchoirs, un téléphone et un rouge à lèvres
- 8 caleçons d'hommes propres
Zut j'ai oublié le chapeau et le maillot de bain !
J'arrive par le train samedi après-midi. Il ne fait pas beau mais on est loin de l'affreux temps parisien. Une promenade sur la croisette, beaucoup de lèche-vitrine et enfin préparatifs pour assister à une projection au grand théatre lumière.
18h45 nous avons passé les désormais habituels contrôles de sécurité. Des deux côtés du tapis rouge, 3 rangées de photographes avec des objectifs plus longs que mes avants-bras se tiennent prêts. L'équipe du film est à l'entrée : Steven Spielberg au milieu. Nous passons à gauche et sommes seuls juste devant ce beau monde. Nicolas me dit d'avancer ; je m'étonne de devoir prendre le même chemin que les stars. Je me lance la boule au ventre, me retourne pour la photo qui prouve que j'y étais. Puis il faut monter. Les émotions se bousculent : j'aurais aimé être en robe Givenchy et me rêver Sabrina avec ses cheveux courts.
Il faut malheureusement se presser et monter vite. Je croise les doigts pour ne pas me vautrer avec mes escarpins de 9 cm de haut. Je souris à tout va, émerveillée et attrape en réponse celui de monsieur Pierre Lescure. Regonflée et toujours aussi intimidée, je monte les dernières marches. C'est fini, je suis en haut. C'est passé trop vite. Promis, je reviendrai pour ces bouffées d'émotions qui m'ont ramenée en enfance.
J'ai monté les marches à Cannes et vécu 44 heures intenses, une sorte de fenêtre sur le rêve que vit Cannes en Live chaque année (je vous raconterai peut-être ma projection avec Russel Crowe et Ryan Gosling !).
Tout passe malheureusement très vite et me voilà de nouveau dans le train pour Paris à écrire ces quelques lignes. Dur retour à la réalité. Le rêve cannois est fini. Adieu les belles boutiques, les diamants et les paillettes. Mais j'en ramène surtout plein de petites monnaies glanées ce week-end.
Merci Nicolas.
Top, génial Cécile ! :-)
Rédigé par : Blan | mercredi 18 mai 2016 à 11:49