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The Search était le film que nous attendions le plus de la compétition. Le passage de la comédie au drame étant pourtant un exercice risqué, nous redoutions le pire pour le très sympathique Michel Hazanavicius. Nous avions hâte de découvrir LE film qui tenait tant à cœur au réalisateur oscarisé de "The Artist".
Hélas l'enfer est pavé de bonnes intentions...Et au bout de 2 heures et demie de longue projection, nous sommes au regret de constater que les bonnes intentions du réalisateur ont enlisé son film dans une boue aussi gluante que celle des champs de Tchétchénie. Les moments les plus forts sont aussi les plus brutaux lorsque Michel Hazanavicius se penche sur les jeunes militaires, nous donnant alors un aperçu de ce que The Search aurait pu être. Un plan séquence assez saisissant sur fond de fusillade et d'explosions (qui n'est pas sans rappeler ceux des "Fils de l'Homme" d'Alfonso Cuaron) ne suffit pas à faire oublier des maladresses dans la trame principale quand Carole (interprétée par Bérénice Béjo) s'efforce d'aider le petit garçon réfugié.
The Search aurait pu être un pamphlet brûlant antimilitariste et à la fois un grand film humaniste. On ressent très fortement l'envie de raconter cette histoire mais le résultat manque tant de corps et de personnalité que même le final nous apparaît fade et neutre. Alors que les comédies de Michel Hazanavicius possèdent toutes une singularité unique et une personnalité sincère et chaleureuse. Nous ne retiendrons que les grands yeux tristes de ces enfants de la guerre, véritables cœurs battants de ce film embarrassant.
Les réactions à chaud des festivaliers (avec une surprise, un certain Michel D.) à la sortie de la projection officielle
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