Cannes en Live ! - Blog sur le Festival de Cannes 2018

« Outrage » de Takeshi Kitano - Notre critique

Notre avis 

Synopsis

Dans une lutte impitoyable pour le pouvoir, plusieurs clans de yakuzas se disputent la bienveillance du patriarche. Les caïds tentent de monter dans l'organisation à coups de complots et de pactes scellés autour du saké. C'est dans la violence et la mort que se dénouent les conflits liés à l'argent, aux territoires et au trahisons. Otomo, yakuza de longue date, a vu évoluer ses pairs : des tatouages élaborés et des phalanges sectionnées, ils sont passés à la Bourse, où ils opèrent en spéculateurs importants. Leur combat pour arriver au sommet, ou du moins survivre, est sans fin dans un monde où les héros n'existent pas.

La critique d'Olivier    

Malgré la fatigue (couché à 6h pour finir la vidéo "Episode II", levé à 9h30 !), c'est donc avec un enthousiasme certain que ce matin j'ai foulé le tapis rouge, mon invitation bleue en poche. Confortablement installé en "orchestre", non loin de Tim Burton et de son Jury, le film commence.

En France, nous avons le polar. Au japon, ils ont les films de Yakuzas. Et dans ce genre là, Kitano s'éclate. Ouch ! Dès le générique, le ton est donné : ça ne va pas faire dans la dentelle. L'Outrage en question va en effet donner lieu à une réaction en chaîne d'une rare violence, à la limite du supportable par moment. Je n'ai pas assez de doigts (même en ayant encore la chance d'en avoir 10 !) pour compter tous les "Ooooohhhh" de souffrance du public, détournant la tête de l'écran, ou fermant les yeux.

Très vite, j'ai pris le film au second degré, m'amusant à essayer de deviner la mort réservée à chaque personnage. Un peu comme lorsqu'on regarde un "Destination Finale". Ou "Koh Lanta". Dommage que Kitano ne connaisse pas Denis Brognard, car il aurait été amusant de voir le présentateur expliquer à nos Yakuzas (tous avec des "gueules" de cinéma, un vrai régal) : "Vous êtes 25, et à la fin, il ne doit en rester qu'un !". Il y aurait eu ensuite les épreuves et les célèbres cérémonies du conseil : "Yakuza, la tribu a décidé de vous éliminer, et la sentence est irrévocable !".

On attendait beaucoup le retour de Kitano à son genre de prédilection, c'est une petite déception.

« L'autre monde » de Gilles Marchand - Notre critique

Notre avis 

Synopsis

C'est l'été dans le sud de la France. Gaspard et Marion vont découvrir ensemble le désir et peut-être l'amour. Est-ce un hasard si, au même moment, le monde solaire dans lequel vit Gaspard laisse entrevoir un autre monde beaucoup plus sombre et inquiétant ? Celui d'Audrey et de son frère Vincent. Le monde de Black Hole, un jeu en réseau...

Retrouvez le compte rendu et les photos de la séance de minuit de ce film, et notre vidéo exclusive de Louise Bourgoin et de toute l'équipe du "Grand Journal" de Canal+ venu la soutenir sur les marches...

La critique de Jérôme 

Dès le début du film, je n’ai pas adhéré. Une poursuite en 2 roues longue et maladroite. Un scénario approximatif. Une actrice principale inexpressive… Le constat d’échec est lourd mais s’impose devant ce spectacle creux. Pourtant il y avait matière mais la mise en scène fait passer le film à côté de son sujet. Pour une séance de minuit, difficile en plus de rester éveillé. Une séance qui ne restera pas dans nos mémoires….sinon dans celle d’Olivier qui a pu approcher toute l’équipe de Canal Plus et surtout Louise Bourgoin de très très près. C’est pour cette raison que nous ne regrettons pas de nous être couchés si tard.

L'arbre à Cannes

Une semaine vient de s'écouler et le bilan n'est pas très bon : il n'y a plus de Vodka Melon et les petits pains au lait risquent même de manquer. Enfer, le secret est éventé : le divin breuvage permet de nous tenir tous éveillés, tard la nuit, quand le froid agresse nos corps d'Apollon (sauf Cécile, bien sûr), quand les loups hurlent au loin, quand le soleil finit son grand voyage touristique pour se dire enfin qu'il ferait bien un petit tour vers chez nous...


Bref, nous sommes fatigués...mais rien ne nous empêche d'accomplir nos travaux épiques : critiques, montages de films, tris des photos, lessives, repassage et bien sûr, sortir les poubelles. Il est rare que des mâles viriles et fiers comme nous (sauf Cécile) avouent ce genre de besognes mais, dévoiler sa part féminine, ça plait beaucoup aux filles !

Côté film, ça gaze ! Olive et moi concourons pour le grand chelem du festival : voir tous les films en compétition et même ceux qui ne le sont pas et qui ne sortiront probablement jamais en salle (ce serait un scandale pour certains).   Nous avons une réussite insolente que nous envie tout le gratin cannois. En effet, qu'il vente, qu'il neige, qu'il pleuve, qu'un gros nuage de cendres se présente, nous sommes là...et même sous un soleil radieux qui brûle nos visages angéliques. Toujours fidèles au poste, nous exhibons nos attributs à la foule en liesse (même Cécile) qui s'empresse de nous délivrer les invitations tant convoitées. Ca, c'est la classe !

Mais, Olivier jouït d'une chance incroyable. Il nous a encore étonnés par son audace...mais ça, il vous le racontera lui-même plus tard.

Nico

« La princesse de Montpensier » de Bertrand Tavernier - Notre critique

Notre avis 

Synopsis

France, 1562. Sous le règne de Charles IX, les guerres de religion font rage...Marie de Mézière, une des plus riches héritières du royaume, aime le jeune Duc de Guise, celui que l'histoire prénommera plus tard "le Balafré". Elle pense être aimée de lui en retour. son père, le Marquis de Mézières, guidé par le souci d'élévation de sa famille, la pousse à épouser le Prince de Montpensier qu'elle ne connaît pas.

La critique de Nicolas

Selon moi, même si Bertrand Tavernier a voulu réaliser un film très ambitieux, l'histoire ne prend pas. Je n'ai pas trouvé de souffle épique, me suis complètement désintéressé des manigances amoureuses et des personnages manquant cruellement de sincérité.
En conclusion, un film long qui ne m'a pas du tout émerveillé, même s'il est servi par une Mélanie Thierry très belle et envoutante !

« Un Homme qui crie » de Mahamat-Saleh Haroun - Notre critique

Notre avis 

Synopsis

Le Tchad de nos jours. Adam, la soixantaine, ancien champion de natation est maître nageur de la piscine d’un hôtel de luxe à N’Djamena. Lors du rachat de l’hôtel par de repreneurs chinois, il doit laisser la place à son fils Abdel. Il vit très mal cette situation qu’il considère comme une déchéance sociale. Le pays est en proie à la guerre civile et les rebelles armés menacent le pouvoir. Le gouvernement, en réaction, fait appel à la population pour un « effort de guerre » exigeant d’eux argent ou enfant en âge de combattre les assaillants. Adam est ainsi harcelé par son chef de quartier pour sa contribution. Mais Adam n’a pas d’argent, il n’a que son fils…

La critique de Ccil 

L’histoire d’un homme perdant son emploi et se retrouvant jaloux de son fils…
L’histoire d’un père allant contre son cœur pour répondre à son devoir de citoyen…
Une jolie histoire donc, celle d’Adam qui, à un moment paisible de sa vie, va connaître des perturbations importantes et douloureuses.
Les dialogues sont courts et le ton grave mais doux.
En somme, ce drame relatant les tiraillements de cet homme attachant m’a beaucoup touchée.

De l'autre côté

Le saviez-vous ? Un festivalier cannois, c’est aussi (enfin pour beaucoup, on a tendance à l’oublier) quelqu’un qui travaille. Si, SI je sais nous l’avions tous oublié en écrivant ou en lisant ce blog !

 

Pourtant les journées à Cannes peuvent être de vrais cauchemars pour les professionnels. Et pour la première fois après 10 ans de participation au festival, votre serviteur bloggeur s’est muni non seulement de sa tenue discrète noire et blanche mais aussi de ses cartes de visites au sein de l’équipe de la société de production KanZaman.

 

     
 
Le rythme des journées à Cannes est effréné et un programme peut changer à n’importe quelle minute. Peu ou pas de plages horaires pour les projections de film d’où le peu de critiques de ma part cette année. L’improvisation et la « cool » attitude sont les clés du succès. Et, un bon carnet d’adresses aussi en y réfléchissant bien ! Et ce carnet se constitue en partie à Cannes et lors des festivals. Pour une maison de  productions, c’est à Cannes que les négociations qui vont s’échelonner sur plusieurs mois peuvent commencer.

     
 
Aussi, les prises de rendez-vous avec des représentants des différentes commissions des régions (afin de préparer des tournages de films), ou encore avec des réalisateurs ou des investisseurs s’enchainent les unes après les autres sans temps morts. On y défend ses projets en cours, on « drague » encore afin d’obtenir une aide ou un partenariat financier On se fait aussi draguer par des réalisateurs en quête de producteur qui développera leur projet. Les scénarios s’échangent, se résument, et se commentent à longueur de journée. Jusqu’à présent, j’ai pu rencontrer des producteurs français, espagnols, brésiliens, canadiens, et américains…

     
 
Déjeuner sur le yacht de KODAK films…participer à plusieurs cocktails organisés entre autre par Unifrance, ou Film France…Une réception s’est improvisée dimanche soir dans l’appartement de KanZaman. Parmi les participants, des scénaristes, des réalisateurs tels que Eduardo, fils de Sophia Loren qui présente son premier film au Marché, ou encore Daniela, jeune (et charmante comme vous le verrez en photo) réalisatrice espagnole qui présentait son premier court au marché dont voici le teaser :

 

 

Enfin, une anecdote incroyable ! Les bureaux de 6Sales (filiale de KanZaman qui vend des films aux distributeurs du monde entier) sont situés au deuxième étage de la résidence du Grand Hôtel. Au premier étage du même bâtiment se trouve une société norvégienne nommée Fisher King faisant référence à l’excellent film de Terry Gilliam …mais voyez-vous, cette après midi, Terry Gilliam était présent avec  nous dans les bureaux de 6Sales ! Et il est allé lui-même frapper à la porte de la société Fisher King. 2 jeunes hommes ont alors ouvert la porte et ont eu l’immense surprise de découvrir Terry Gilliam qui s’est présenté comme quelqu’un qui avait réalisé un film du nom de leur société.

 
Je n’ai hélas pas pris de photo ni pu filmer la scène mais si vous aviez pu voir la tête des 2 jeunes gens à ce moment là ! Hilarant ! Terry Gilliam est vraiment un homme drôle, intelligent, passionné, en plus d’être un auteur de génie. Bon, ok j’adore son cinéma ! Le rencontrer et lui parler en un moment pourtant court restera gravé dans ma mémoire pour toujours. Comme cette soirée « Robin des Bois » au cours de laquelle j’ai pu croiser Eva Longoria et Russell Crowe…mais je ne crois pas vous avoir encore raconté celle-là encore ;-)

Jérôme

Enigme 8 : Bienvenue à Zombieland

Rappel des règles :

- Une énigme par jour, 250 000 joueurs, un seul gagnant !
- La réponse est toujours le titre exact d'un film, à poster en commentaire
- Une seule réponse par joueur sera prise en compte par jour et par énigme
- Si une énigme n'est pas trouvée à la fin de la journée, un indice sera ajouté
- Je me réserve le droit de poster plusieurs énigmes par jour

Enigme 7 : non trouvée

Classement :

Vincent : 2 (Énigme 3 et 5)
Cécile : 1 (Énigme 1)
Régis : 1 (Énigme 2)
Maclane : 1 (Énigme 4)
Patrice : 1 (Enigme 6)

Enigme 7 : Plan B

Rappel des règles :

- Une énigme par jour, 250 000 joueurs, un seul gagnant !
- La réponse est toujours le titre exact d'un film, à poster en commentaire
- Une seule réponse par joueur sera prise en compte par jour et par énigme
- Si une énigme n'est pas trouvée à la fin de la journée, un indice sera ajouté
- Je me réserve le droit de poster plusieurs énigmes par jour

Classement :

Vincent : 2 (Énigme 3 et 5)
Cécile : 1 (Énigme 1)
Régis : 1 (Énigme 2)
Maclane : 1 (Énigme 4)
Patrice : 1 (Enigme 6)

Vidéo : Cannes 2010 - Episode 2

Et hop, voici l'épisode II, plus attendu que celui de Star Wars ! Salma Hayek et Camilla Belle, des stars, des sourires, des paillettes... Tout est fait maison !
Bonne projection ...

Olivier

Enigme 6 : Jarhead

Une route déserte entre Vegas et nulle part, dans un meilleur endroit que là d'où tu viens. Il y a une machine à café qui aurait besoin d'être réparée dans ce café au détour d'un virage. Je t'appelle, n'entends tu pas que je t'appelle ?

Rappel des règles :

- Une énigme par jour, 250 000 joueurs, un seul gagnant !
- La réponse est toujours le titre exact d'un film, à poster en commentaire
- Une seule réponse par joueur sera prise en compte par jour et par énigme
- Si une énigme n'est pas trouvée à la fin de la journée, un indice sera ajouté
- Je me réserve le droit de poster plusieurs énigmes par jour

Classement :

Cécile : 1 (Énigme 1)
Régis : 1 (Énigme 2)
Vincent : 1 (Énigme 3)
Maclane : 1 (Énigme 4)