Synopsis : Lorsqu’une partie de poker illégale est braquée, c’est tout le monde des bas-fonds de la pègre qui est menacé. Les caïds de la Mafia font appel à Jackie Cogan pour trouver les coupables. Mais entre des commanditaires indécis, des escrocs à la petite semaine, des assassins fatigués et ceux qui ont fomenté le coup, Cogan va avoir du mal à garder le contrôle d’une situation qui dégénère…
Une ambiance noire et sale, des scènes Tarantinesques, un scénario bancal et décousu, quelques effets de réalisation impressionnants, des acteurs convaincants, mais, rien de vraiment transcendant à la fin !
Un film moyen en somme.
Synopsis : Au lendemain de la mort de son père, Sal Paradise, écrivain new-yorkais débutant, rencontre Dean Moriarty, jeune voyou dangereusement séduisant. Ils accrochent immédiatement. Déterminés à ne pas se laisser piéger dans une vie médiocre, Sal et Dean prennent la route : assoiffés de liberté, ils découvrent le monde et partent à la rencontre des autres et d'eux-mêmes.
N'ayant pas lu le livre de Jack Kerouac, il m'est très difficile de juger l'adaptation.
Du point de vue cinématographique, le film ne provoque pas d'engouement particulier : aucune empathie n'émane des personnages et l'histoire se résumerait presque à un road-movie ponctué de scènes de sexes et de défonces.
Néanmoins, il est important de souligner que ces successions de scènes de dépravation sont relatives au mouvement Beat qui naîtra de l'oeuvre de Jack Kerouac, considérée comme majeure dans la littérature et culture américaine au XXème siècle.
La curiosité pourrait pousser certains à lire l'oeuvre...Moi, je me tâte encore !
Nouvelle vidéo du Festival de Cannes 2012 avec Brad Pitt, Alec Baldwin, Harvey Weinstein, Ewan McGregor, Diane Kruger, Marie Gillain, Virginie Ledoyen, Mylène Jampanoï, David Cronenberg, Ken Loach, Roman Polanski, Abbas Kiarostami, Dolores Chaplin, Tonie Marshall, Jean-Paul Gaultier, Bille August...
Olivier
Synopsis : A Glasgow, Robbie, tout jeune père de famille, est constamment rattrapé par son passé de délinquant. Il croise la route de Rhino, Albert et la jeune Mo lorsque, comme eux, il échappe de justesse à la prison mais écope d’une peine de travaux d’intérêts généraux. Henri, l’éducateur qu’on leur a assigné, devient alors leur nouveau mentor en les initiant secrètement… à l’art du whisky ! De distilleries en séances de dégustation huppées, Robbie se découvre un réel talent de dégustateur, bientôt capable d’identifier les cuvées les plus exceptionnelles, les plus chères. Avec ses trois compères, Robbie va-t-il se contenter de transformer ce don en arnaque - une étape de plus dans sa vie de petits délits et de violence ? Ou en avenir nouveau, plein de promesses ? Seuls les anges le savent… Retour
Ken Loach nous présente ce coup-ci une comédie bien sympathique autour de la rédemption d'un jeune délinquant qui va être initié au monde du whisky. Une rédemption qui passe tout de même par le vol et l'arnaque ! Enfin, tant que c'est pour escroquer les riches, la morale est sauve !
L'acteur principal (non professionnel) Paul Brannigan, a expliqué en conférence de presse que Ken Loach et son scénariste Paul Flaverty l'ont repéré et donné la chance de jouer dans ce film alors qu'il était démuni et dans le besoin. Une chance inespérée qui a sûrement contribué à l'engagement remarquable de l'acteur.
Enfin, au moyen de dialogues drôles et percutants et de seconds couteaux hilarants , le film nous fait passer un bon moment qui, j'en ai bien peur, s'évaporera dans quelques jours à l'image de la part des anges.
Moins drôle que Looking for Eric, cette comédie ne marquera ni la compétition, ni la filmographie de Ken Loach.
Synopsis : Un vieil homme et une jeune femme se rencontrent à Tokyo. Elle ne sait rien de lui, lui croit la connaître. Il lui ouvre sa maison, elle lui propose son corps. Mais rien de ce qui se tisse entre eux en l’espace de vingt-quatre heures ne tient aux circonstances de leur rencontre.
Voici un trio amoureux minimaliste orchestré par un réalisateur hors pair. La camera suit constamment les personnages, les dialogues sont justes et bien écrits, le scénario subtil et soigneusement amené.
On se prête avec intérêt au jeu, un moment, puis on se pose carrément la question : "mais où veut-il en venir ?", jusqu'à la dernière seconde. Tout ça pour ça ? Et oui, rien de transcendant finalement dans ce film, si ce n'est l'exercice de style du réalisateur. Une page dans la vie de trois personnes que l'on peut très rapidement tourner !
Synopsis : Le « bidonville de la Vierge » dans la banlieue de Buenos Aires. Julian et Nicolas, deux prêtres et amis de longue date, œuvrent pour aider la population. Julian se sert de ses relations politiques pour superviser la construction d'un hôpital. Nicolas le rejoint après l'échec d'un projet qu'il menait dans la jungle, où des forces paramilitaires ont assassiné les habitants. Profondément choqué, il trouve un peu de réconfort auprès de Luciana, une jeune assistante sociale, athée et séduisante. Alors que la foi de Nicolas s'ébranle, les tensions et la violence entre les cartels dans le bidonville augmentent. Quand le ministère ordonne l'arrêt des travaux de l'hôpital, c'est l'étincelle qui met le feu aux poudres.
Pablo Trapero a fait appel pour la 4e fois à sa compagne Martina Gusman (Membre du Jury 2011) et pour la 2e fois à Ricardo Darin (Dans ses yeux). Ce trio était déjà à Cannes en 2010 pour Carancho au Certain Regard. Quant au couple Trapero/Gusman, il avait foulé le tapis rouge de la compétition pour Leonora en 2008. Jérémie Renier complète le casting de cet Elefante Blanco, racontant l'histoire d'une assistante sociale et deux prêtres qui, pour bâtir des maisons dans la banlieue de Buenos Aires, devront lutter contre les intérêts de l'Eglise et de cartels de drogues.
Dès les premières minutes, on se dit que l'on va assister à un grand film. Le pitch est fort, le charisme de Ricardo Darin est toujours là, Jérémie Renier ("Cloclo") et Martina Gusman démontrent l'étendue de leurs talents. L'image est belle, bien éclairée/photographiée. Les premières notes de Michael Nyman (La leçon de piano) sont prometteuses. Mais lorsque la lumière s'est rallumée, c'est avec une certaine frustration que je suis sorti de la Salle Debussy. Celle de ne pas avoir été autant bouleversé par la force du sujet, de ne pas avoir ressenti autant d'émotions que ce que j'espérais.
Synopsis : L'histoire d'amour entre Ai Saotome, une fille de bonne famille, et de Makoto Taiga, un jeune bagarreur.
Je suis toujours très curieux de voir un film de Takashi Miike. Sa dernière oeuvre projetée à Cannes l'an dernier était Hara-Kiri : mort d'un samouraï et m'avait agréablement surpris. Et là, le sujet pouvait promettre un joli moment en perspective : une histoire d'amour d'adolescents sur un fond de comédie musicale et de grosses scènes de castagne, le tout agrémenté de l'univers pictural très manga japonais. Sur le papier, j'adhère complètement !
Mais c'est à l'issue de ce film, qu'on se dit que ce genre projet mérite quelque fois de rester sur le papier. Il est évident que le réalisateur a cherché le second degré car il génère un constant décalage humoristique dans les personnages, les chansons, les combats et surtout l'univers très particulier dans lequel évoluent les protagonistes (ah ! Le lycée déjanté d'Hanazono ! ).
Généralement réceptif à ce genre de distraction, je n'ai pas pu rentrer dedans. Hermétique à cet univers ? Trop fatigué pour une séance de minuit ? Film foncièrement mauvais ? Peu importe la raison...pour moi, c'est un nanar !
Projection du documentaire "Une journée particulière" de Gilles Jacob pour fêter ce 65e Festival de Cannes en présence de près d'une vingtaine de grands metteurs en scène : David Cronenberg, Ken Loach, Abbas Kiarostami, Claude Lelouch, Jean-Pierre et Luc Dardenne, Roman Polanski, Walter Salles, Olivier Assayas, Nanni Moretti, Raymond Depardon, ... Sans oublier les membres du Jury dont Diagne Kruger et son compagnon Joshua Jackson (Fringe), Ewan McGregor...
Synopsis : Après sa mort, Antoine, homme de théâtre, fait convoquer chez lui tous ses amis comédiens ayant joué dans différentes versions de sa pièce Eurydice. Il a enregistré, avant de mourir, une déclaration dans laquelle il leur demande de visionner une captation des répétitions de cette pièce : une jeune troupe lui a en effet demandé l'autorisation de la monter et il a besoin de leur avis...
Alain Resnais s'apprête a souffler bientôt ses 91 bougies. Après sa palme hommage en 2009, nous ne pensions pas revoir l'auteur en compétition à Cannes de nouveau et nous nous rejouissions de retrouver la fraîcheur et la légèreté de ton de ses Herbes folles pour un film au titre aussi éloquent que vous n'avez encore rien vu.
Nous avons assisté durant 2 heures à un auto-enterrement artistique orchestre par l'auteur, qui convie ses amis et les amoureux de son style absurde à une dernière farce. Théâtre, cinéma, amour et mort sont abordés de manière décousue et en mises en abîmes croisées (le théâtre dans le film et le film dans le théâtre) autour de la pièce Eurydice qu'Alain Resnais a lui même écrite.
Mais les lumières se sont rallumées dans la gêne tant le spectacle fut pénible. Gêné d'être plus enthousiasme par la sortie de la salle que par la sortie de l'auteur qui vient pourtant de dire adieu a sa manière... Malgré tout le respect pour Alain Resnais et sa carrière, ce fut hélas bien ennuyeux et beaucoup trop intellectuel pour mes petits neurones a une heure aussi matinale... ou alors je n'ai en effet encore rien vu !
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