Blog sur le Festival de Cannes 2018, en direct live : stars, photos, vidéos, interviews, montées des marches, tapis rouge, projections, critiques, la croisette et les soirées.
Bonne ballade !
Autre section parallèle du Festival, la Quinzaine des réalisateurs a dévoilé à son tour sa sélection. Alors que Charles Tesson commentait la sélection de la Semaine de la critique pendant plus de 6 minutes, Edouard Waintrop présente sa sélection... en une minute. N'y avait-il vraiment rien à dire sur le cru 2013 de la Quinzaine ?
LONGS METRAGES
Le Congrès de Ari Folman (Film d'ouverture) A Strange Course of Events de Rapha\'ebl Nadjari Les Apaches de Thierry de Peretti Après la nuit de Basil Da Cunha Blue Ruin de Jeremy Saulnier La Danza de la realidad de Alejandro Jodorowsky L'Escale de Kaveh Bakhtiari La Fille du 14 Juillet de Antonin Peretjatko Ilo Ilo de Anthony Chen Jodorowsky's Dune de Frank Pavich Les Garçons et Guillaume, à table ! de Guillaume Gallienne Magic Magic de Sebastian Silva On The Job de Erik Matti The Last Days on Mars de Ruair\'ed Robinson The Selfish Giant de Clio Barnard Tip Top de Serge Bozon Ugly de Anurag Kashyap Un voyageur de Marcel Ophuls El verano de los peces voladores de Marcela Said We Are What We Are de Jim Mickle Henri de Yolande Moreau (Film de clôture)
COURTS METRAGES
Gambozinos de Joao Nicolau Lagy Eso de Dénes Nagy Le Quepa sur la vilni ! de Yann Le Quellec Man kann nicht alles auf einmal tun, aber man kann alles auf einmal lassen de Marie-Elsa Sgualdo O umbra de nor de Radu Jude Pouco mais de um mês de André Novais Oliveira Que je tombe tout le temps ? de Eduardo Williams Solecito de Oscar Ruiz Navia Swimmer de Lynne Ramsay
Découvrez ci-dessous la sélection de la Semaine de la critique 2013, présentée et commentée par son délégué général Charles Tesson. La grille horaire des projections est quant à elle disponible en pdf ici .
COMPETITION LONGS METRAGES
Le Démantèlement de Sébastien Pilote Los Duenos de Agustin Toscano & Ezequiel Radusky For Those in Peril de Paul Wright The Lunchbox de Ritesh Batra The Major de Yury Bykov Nos héros sont morts ce soir de David Perrault Salvo de Fabio Grassadonia & Antonio Piazza
COMPETITION COURTS METRAGES
Agit Pop de Nicolas Pariser Breathe Me de HAN Eun-young Come and Play de Daria Belova La Lampe au beurre de yak de HU Wei Océan de Emmanuel Laborie The Opportunist de David Lassiter Patio de Ali Muritiba Pleasure de Ninja Thyberg Tau Seru de Rodd Rathjen Vikingar de Magali Magistry
SEANCES SPECIALES
Suzanne de Katell Quillévéré (Film d'ouverture) Les Amants du Texas de David Lowery Les Rencontres d'après minuit de Yann Gonzalez 3X3D deJean-Luc Godard, Peter Greenaway et Edgar Pêra (Film de clôture)
Jeudi dernier a eu lieu la traditionnelle conférence de presse de Gilles Jacob et Thierry Frémaux, respectivement Président et Délégué Général du Festival de Cannes s'il fallait le rappeler. Les 2 hommes forts de Cannes sont parfaitement rodés pour cet exercice de style dont le déroulement bien huilé semble immuable : le premier ouvre la conférence avec son « mot du Président » pendant 5-10 mn, et le second présente la liste des films qu'il a retenu en sélection officielle, en finissant par la Compétition histoire de ménager le suspense.
Un changement dans la tradition
Un changement notable est cependant à signaler cette année dans la « tradition » : le lieu. La conférence s'est en effet déroulée dans la grande salle de l'UGC Normandie, sur les Champs Elysées, et non au Grand Hôtel comme ce fût le cas pendant de nombreuses années. Ce n'est certes pas une première (la conférence a déjà eu lieu au Gaumont des mêmes Champs Elysées), mais on s'était habitué au prestige, au luxe du Grand Hôtel (souvenez-vous de la conférence de presse 2011 , et de la vidéo de la conférence de presse 2012 ). J'ai cru un moment à une projection de bandes annonces ou d' extraits justifiant le changement de lieu. Mais non, juste la projection de la petite vidéo d'animation de l'affiche officielle :
Oui la salle est plus grande que celle du Grand Hôtel (pour une présence plus importante des médias ?), oui les fauteuils sont plus larges et confortables que les chaises de l' Intercontinental, mais alors côté réception réseau… c'est archi pourri ! Vous me direz, ce n'est pas dans une salle de ciné que l'on s'attend à capter le mieux. Je vous l'accorde.
Pas de réseau !
Dans la salle 1 de l'UGC, que du Edge, pas de 3G. Autant vous dire que dans ces conditions de l'âge de pierre smartphonien, ce fût l'horreur pour le Live Tweet promis ! Si au début de la conférence j'arrivais difficilement à envoyer mes tweets (mais au moins ils partaient), lorsque Thierry Frémaux est arrivé à la liste des films en compétition, ce fût le black-out ! Tout le monde dans la salle essayait de Tweeter, d' envoyer des mails, de poster des articles… Bilan : réseau engorgé, complètement saturé. Rien ne pouvait être envoyé. Plus rien. Que dalle. Nada. Walou. Bref, c'était comme envoyer des SMS le 31 décembre à minuit. Mais avec des tweets, et en plein mois d'avril.
Ne me laissant pas abattre, c'est avec une dextérité que je ne (me) soupçonnais pas, que je tweetais aussi vite que possible les films en compétition (tout en sachant que l'envoi des tweets planterait). Plus vite en tout cas que l'apparition des messages d'erreurs des tweets précédents, tweets que je m'empressais de renvoyer immédiatement tout en sachant qu'ils ne passeraient pas d'avantage. Bilan des courses ? Une tendinite des 2 pouces, et aucun tweet sur la compétition envoyé. Pour être précis, aucun tweet n'a réussi à quitter l'UGC… avant que je ne quitte moi-même l'UGC. Bref, c'est sympa le "Live Postponed tweet" sur les Champs Elysées. En tout cas c'est un nouveau concept que personne n'a voulu me piquer. Vous voulez savoir à qui je ressemblais à ce moment-là ? Et bien voila…
Bref, vivement un retour au Grand Hotel en 2014 !
Le mot du président
Je vous l'ai dit, le rendez-vous annuel Parisien du Festival de Cannes commence toujours pas le « mot du Président ». Le passage qui m'a le plus marqué est celui où Gilles Jacob parle du Festival comme « la maison où viennent s' abriter les artistes en danger ». Pour en savoir plus, vous pouvez lire le discours disponible en intégralité ici .
La sélection
Une « Croisette joyeuse, généreuse, comme la sélection pleine d'auteurs, de cinéma, de découvertes, de surprises même, et de stars ». Voici la promesse de Thierry Frémaux dans son introduction, ajoutant que « Dans la sélection que l'on va dévoiler, vous allez trouver des gens dont la présence vous surprendra, d'autres gens dont la présence vous rassurera. Des cinéastes qui viennent pour la première fois en sélection officielle ou en compétition, et des cinéastes qui viennent depuis longtemps ». Quant au mythe de la sélection bouclée dans la nuit précédente, et bien sachez que 2 films sélectionnés en compétition n'ont été vus que 48h avant l'annonce : Nebraska de Alexander Payne et La vie d'Adèle d'Abdellatif Kechiche.
Steven Spielberg très impliqué
Le futur président du Jury s'est senti très impliqué dans le choix des films pendant la phase de sélection. Au point pour Thierry Frémaux de sentir la tête du metteur en scène « au-dessus de son épaule », à coup de « Ah oui oui prends ça… Non ne prends pas çà… ». Si le délégué général est le seul décideur de la sélection, je pense qu'il n'a pas dû être simple pour Thierry Frémaux de dire non à Spielberg !
« Les grands auteurs font les grands films »
Avant d'annoncer la liste des films, Thierry Frémaux a lui-même désamorcé la critique « de s'entendre dire après chaque présentation de sélection : il y a quand même beaucoup ''d'habitués'' ». La précision « On n'aime pas beaucoup le terme ''d'habitué'', on aime les cinéastes supposés ''habitués'' » nous a amené tout droit vers ce qui est probablement la réplique culte - presque un slogan - du Délégué Général (je vous en parlais en 2011 ) : « Les grands auteurs font les grands films ».
''C'est pas faux'', dirait sans doute Karadoc dans Kaamelott ! « Pourquoi se priverait-on, au nom du supposé renouvellement permanent, de ces auteurs ? ». La réponse étant évidemment dans la question, voilà pourquoi « nous retrouverons avec plaisir un certain nombre de gens qui vont venir donner de leurs nouvelles sur le plan artistique, et donner à travers leur film des nouvelles du cinéma mondial ».
Les rumeurs et les absents
La prise de parole de Thierry Frémaux (après le discours de Gilles Jacob) signe le coup d'envoi de la partie annuelle de « Loto Bingo » où chaque participant attend fébrilement l'annonce des films de sa propre sélection idéale. « Le jeu des rumeurs est un jeu qui même nous nous amuse », commente Thierry Frémaux, ne pouvant s'empêcher d'ajouter avec un sourire « On apprend parfois même des trucs » !
Les cinéastes mentionnés dans les « gazettes » (sic) que l'on ne retrouve pas en sélection ne sont pas forcement de gens qui ont été refusés. Mais tout simplement « que leur film n'était pas prêt et qu'il n'a donc pas été question de sélectionner ». Parmi les absences notables, je retiendrai personnellement Knight of Cups de Terrence Malick avec Christian Bale et Natalie Portman, et Nymphomaniac films en 2 volets de Lars Von Trier. Mais pour ce dernier, nous savions depuis une annonce en marge du Festival de Berlin qu'aucun de ses 2 films ne seraient prêts à temps pour Cannes.
Thierry Frémaux, sans citer de noms, a également confié à l'AFP regretter le refus de certains metteurs en scène de ne pas faire partie de la sélection s'ils n'étaient pas en Compétition. Difficile de ne pas songer au Congrès d'Ari Folman ( Valse avec Bachir, en compétition en 2008) qui fera cette année l'ouverture de la Quinzaine des réalisateurs.
Une seule femme en compétition
Vous vous en souvenez probablement, l'an passé la Compétition n'était composée que films réalisés par des metteurs en scènes « hommes ». Il n'en fallait pas moins pour que Thierry Frémaux soit attaqué de toute part par les féministes. Avec une seule femme en Compétition cette année (Valérie Bruni Tedeschi avec Un château en Italie), la question fût donc posée à Thierry Frémaux de savoir s'il avait tenu compte de la polémique pour la sélection 2013.
La réponse fût en substance la même que l'année dernière : « Les œuvres que vous aurez sous les yeux, bientôt, sont des œuvres faites par des artistes et par des cinéastes dont a priori nous ne préjugeons pas de leurs qualités selon qu'elles sont réalisées par des hommes ou par des femmes ».
Pour ma part, je soutiens la ligne de Thierry Frémaux. La mise en place de quotas, c'est la porte ouverte à toutes les fenêtres comme dirait Gad Elmaleh. Si l'on accepte la mise en place d'un quota homme/femme, que répondre à de jeunes réalisateurs (Xavier Dolan par exemple) qui demanderaient des quotas jeune/vieux ? Et pourquoi les Iles Féroé ne réclameraient-elles pas à leur tour des quotas par pays ? Seule la « qualité » du film doit compter même si, j'en conviens, celà reste un critère subjectif, contestable et donc contesté.
Les anecdotes
Pour moi qui ai eu la chance de participer aux 3 dernières conférences de presse du Festival, je peux témoigner que ce n'est vraiment pas la même de chose de découvrir la sélection officielle d'un coup dans les médias, et découvrir la sélection « en live », film par film. Pourquoi ? Parce que cela permet de savourer unitairement l'annonce de chaque film (et le marquage de point au « Loto Bingo » si vous suivez), mais surtout cela permet de connaître toutes les petites anecdotes de Thierry Frémaux, dont je ne peux m'empêcher de vous rapporter certaines d'entre elles :
Nous avons appris que les frères Coen (Palme d'or 1991 pour Barton Fink, et à 2 doigts de la palme d'or en 2007 pour No Country For Old Men) seraient contents de retrouver leur « oncle Gilles » puisque c'est comme ça qu'ils appellent Gilles Jacob.
A propos du film Jimmy P. d'Arnaud Desplechin avec Mathieu Amalric et Benicio Del Toro, Thierry Frémaux raconte avoir reçu un SMS du célèbre acteur Porto-Ricain la nuit précédant l'annonce, lui demandant s'il devait racheter un smoking ! La réponse est oui.
Quant à la sélection de Behind The Candelabra avec Matt Damon et Michael Douglas, le Délégué Général nous apprend que « Steven Soderbergh voulait être hors compétition au début lorsque l'on a vu son film il y a très longtemps, et puis on l' a convaincu de venir en compétition d'abord pour la qualité de son travail et aussi parce qu'il a annoncé que ce serait son dernier film (…) Or son premier film est venu à Cannes : c'était Sexe, mensonges et vidéo, et il a gagné la Palme d' or. Nous lui souhaitons donc la même fortune avec ce film (…) Steven est réputé pour faire des mails extrêmement laconiques. Je lui ai fait un long mail pour les donner les bonnes raisons que nous avions de l'inviter en compétition et mon mail se terminait par 'Say Yes', et sa réponse fût… 'Yes' »
Only God Forgives, le très attendu film de Nicolas Winding Refn ( Drive) refaisant équipe avec Ryan Gosling a été qualifié de « film radical et punk de cette sélection » tout en précisant que nous ne devions pas nous attendre à un Drive 2 !
« Annonce bien que je suis polonais ! » a demandé Roman Polanski à Thierry Frémaux. Le réalisateur, qui concourra pour la palme d'or 2013 avec La Vénus à la fourrure, se retrouve en effet dans la même situation que Michael Haneke et son Amour l'an passé (une œuvre française par un réalisateur autrichien). « Dire quelle est la nationalité d'un film est de plus en plus difficile ».
Concernant The immigrant, le nouveau nom du film de James Gray connu jusqu'alors sous le titre Low Life, Thierry Frémaux n'a pu s'empêcher de taquiner la presse : « Nous verrons avec James Gray si la tradition de sa présence à Cannes sera la même que d'habitude, c'est à dire un film accueilli à Cannes de façon partagée et grand succès lors de sa sortie en salle ».
Enfin, nous aurons 2 Gatsby pour le prix d'un, puisqu'outre la présence de Léonardo Di Caprio en ouverture du Festival pour le Gatsby le magnifique version 2013 par Baz Luhrmann, Robert Redford ( Gatsby le magnifique version 1974) sera également présent sur la Croisette pour All Is Lost, le nouveau film de J.C. Chandor à qui l'on doit l'excellent Margin Call.
Les chiffres
Pour ceux préférant les chiffres aux lettres, la sélection Cannoise 2013 c' est...
1858 films soumis cette année, contre 1779 l'année dernière, et 1670 en 2009.
100 films dignes de la considération du Festival, pour seulement 50 à 60 films retenus en sélection officielle
Spécifiquement pour la compétition :
19 films à ce jour, ce qui laisse une porte ouverte pour un ou 2 films de plus, ou la bascule d'un film hors compétition en compétition comme ce fût le cas pour The Artist il y a 2 ans.
5 films de réalisateurs français : Un château en Italie de Valeria Bruni-Tedeschi, Jeune et jolie de François Ozon, La vie d'Adèle de Abdellatif Kechiche, Jimmy P. de Arnaud Desplechin, Michael Kohlhaas de Arnaud des Pallières.
2 autres films francophones : La Vénus à la fourrure de Roman Polanski (réalisateur polonais donc) avec Emmanuelle Seigner et Mathieu Amalric, et Le Passé d' Asghar Farhadi (réalisateur iranien) avec Bérénice Béjo et Tahar Rahim.
4 films de réalisateurs américains (l'effet Spielberg ?) : Inside Llewyn Davis de Ethan Coen et Joel Coen, The Immigrant de James Gray, Behind The Candelabra de Steven Soderbergh, Nebraska de Alexander Payne
1 seule femme en compétition, Valérie Bruni Tedeschi pour Un château en Italie.
Découvrez les premières bandes annonces de la sélection officielle 2013 :
GATSBY LE MAGNIFIQUE de Baz Luhrmann (Moulin Rouge, Romeo+Juliet) avec Leonardo DiCaprio, Tobey Maguire, Carey Mulligan :
THE BLING RING de Sofia Coppola avec Emma Watson :
ONLY GOD FORGIVES de Nicolas Winding Refn (Drive) avec Ryan Gosling et Kristin Scott Thomas :
INSIDE LLEWYN DAVIS des frères Cohen (No Country For Old Men) avec Oscar Isaac, Carey Mulligan, John Goodman, Justin Timberlake :
BEHIND THE CANDELABRA de Steven Soderbergh (Traffic, Ocean's Eleven) avec Michael Douglas, Matt Damon, Dan Aykroyd, Rob Lowe, Scott Bakula, Paul Reiser :
JEUNE ET JOLIE de François Ozon (Dans la maison, 8 femmes) avec Marine Vacth, Charlotte Rampling, Géraldine Pailhas :
LE PASSE de Asghar Farhadi (Une Séparation) avec Bérénice Bejo, Tahar Rahim :
LA GRANDE BELLEZZA de Paolo Sorrentino (This Must Be The Place) :
SHIELD OF STRAW de Takashi Miike (Hara-Kiri : mort d'un samourai) :
Voici 17 photos de la conférence de presse d'annonce de la la sélection officielle 2013, tenue jeudi par Gilles Jacob et Thierry Frémaux dans la grande salle de l'UGC Normandie, sur les Champs Elysées.
L'occasion pour nous de vous proposer, à moins d'un mois de l'ouverture du Festival, le nouveau format de nos albums photos. Exit les petites miniatures carrées sur lequelles il fallait cliquer. Place aux photos directement visibles en grand format, sur toute la largeur du blog.
Olivier
La salle n°1 de l'UGC Normandie, où s'est tenu la conférence de presse 2013 du Festival de Cannes
La presse venue en nombre
L'arrivée de Gilles Jacob
L'affiche du 66e Festival de Cannes, au pied du bureau de Gilles Jacob et Thierry Frémaux
Gilles Jacob
Thierry Frémaux et Gilles Jacob (en train de Tweeter ?)
Thierry Frémaux et Gilles Jacob prêts pour la conférence de presse 2013 du Festival de Cannes
Thierry Frémaux, le délégué général, et Gilles Jacob, le président du Festival de Cannes
Gilles Jacob
Gilles Jacob et le célèbre logo du Festival de Cannes
Gilles Jacob et Thierry Frémaux posant devant l'affiche du 66e Festival de Cannes
Thierry Frémaux, Délégué Général du Festival de Cannes
Thierry Frémaux, Délégué Général du Festival de Cannes
Gilles Jacob, répondant aux questions de la presse
Gilles Jacob, répondant aux questions de la presse
Thierry Frémaux, répondant aux questions de la presse
Thierry Frémaux, répondant aux questions de la presse
Gilles Jacob et Thierry Frémaux ont tenu ce matin leur traditionnelle conférence de presse dévoilant la sélection officielle du cru cannois 2013. Beaucoup de rumeurs et de pronostics depuis des semaines. 1858 films soumis cette année aux selectionneurs. And The winners are...
Film d'ouverture (hors compétition) : GATSBY LE MAGNIFIQUE de Baz Luhrmann (2h22)
UN CHATEAU EN ITALIE de Valeria Bruni-Tedeschi (1h44) INSIDE LLEWYN DAVIS de Ethan Coen, Joel Coen (1h45) MICHAEL KOHLHAAS de Arnaud des Pallières (2h05) JIMMY P. de Arnaud Desplechin (2h00) HELI de Amat Escalante (1h45) LE PASSE de Asghar Farhadi (2h10) THE IMMIGRANT de James Gray (2h00) GRIGRIS de Mahamat-Saleh Haroun (1h40) ONLY LOVERS LEFT ALIVE de Jim Jarmusch (2h02) A TOUCH OF SIN de Jia Zhangke (2h15) LIKE FATHER, LIKE SON de Kore-Eda Hirokazu (2h00) LA VIE D'ADELE de Abdellatif Kechiche (3h07) SHIELD OF STRAW de Takashi Miike (2h05) JEUNE ET JOLIE de François Ozon (1h30) NEBRASKA de Alexander Payne (1h50) LA VENUS A LA FOURRURE de Roman Polanski (1h30) BEHIND THE CANDELABRA de Steven Soderbergh (1h58) LA GRANDE BELLEZZA de Paolo Sorrentino (2h30) BORGMAN de Alex Van Warmerdam (1h58) ONLY GOD FORGIVES de Nicolas Winding Refn (1h30)
Film de clôture (hors compétition) : ZULU de Jérôme Salle (1h50)
UN CERTAIN REGARD
Film d'ouverture : THE BLING RING de Sofia Coppola (1h30) OMAR de Hany Abu-Assad (1h37) DEATH MARCH de Adolfo Alix Jr. (1h45) FRUITVALE STATION de Ryan Coogler (1h30) LES SALAUDS de Claire Denis (2h00) NORTE, HANGGANAN NG KASAYSAYAN de Lav Diaz (4h00) AS I LAY DYING de James Franco (2h00) RESURRECTION de Katrin Gebbe (1h50) MIELE de Valeria Golino (1h36) L'INCONNU DU LAC de Alain Guiraudie (1h32) BENDS de Flora Lau (1h32) L'IMAGE MANQUANTE de Rithy Panh (1h30) WAKOLDA de Lucia Puenzo (1h30) LA CAGE DOREE de Diego Quemada-Diez (1h42) ANONYMOUS de Mohammad Rasoulof (2h14) SARAH PREFERE LA COURSE de Chloé Robichaud (1h34) MY SWEET PEPPER LAND de Hiner Saleem (1h40) GRAND CENTRAL de Rebecca Zlotowski (1h35)
HORS COMPETITION
ALL IS LOST de J.C Chandor (1h45) BLOOD TIES de Guillaume Canet (2h24) LE DERNIER DES INJUSTES de Claude Lanzmann (3h40)
SEANCES DE MINUIT
MONSOON SHOOTOUT de Amit Kumar (1h22) BLIND DETECTIVE de Johnnie To (2h07)
SEANCES SPECIALES
MUHAMMAD ALI'S GREATEST FIGHT de Stephen Frears (1h37) STOP THE POUNDING HEART de Roberto Minervini (1h38) WEEK END OF A CHAMPION de Roman Polanski (1h20) SEDUCED AND ABANDONED de James Toback (1h35)
Cinéfondation : BITE THE DUST de Taisia Iugmentseva (1h41)
Après Gatsby le magnifique , un autre film très attendu et espéré de notre liste des rumeurs et pronostics vient d'être officiellement confirmé, pour notre plus grand bonheur de festivaliers.
Sofia Coppola s'est fait connaître du grand public en 1999 grâce à Virgin Suicides (son 2e long métrage, projeté à la Quinzaine des Réalisateurs). Elle transforme l'essai en 2003 avec Lost in translation, pour lequel elle remporte l'Oscar du Meilleur Scénario Original et le César du Meilleur Film Etranger.
Son 4e long métrage, Marie-Antoinette, est sélectionné en compétition officielle du Festival de Cannes en 2006, mais reçoit un accueil mitigé. C'est peut-être la raison qui incitera Sofia Coppola à préférer la Mostra de Venise pour présenter Somewhere en 2010. La réalisatrice américaine recevra pour ce film un Lion d'or des mains de Quentin Tarantino, président du Jury et... ex-petit ami de la réalisatrice !
Mais la fille de Francis Ford Coppola ne semble visiblement pas traumatisée par la projection de Marie-Antoinette puisqu'elle déclare : "Je suis heureuse de revenir au Festival de Cannes. (...) Je suis très fière maintenant de faire l'Ouverture du Certain Regard avec mon nouveau film qui sera projeté pour la première fois devant un public. J'ai hâte d'y être…"
Son 6e film, avec Emma Watson et Kirsten Dunst, fera donc l'ouverture du Certain Regard. Inspiré de faits réels, The Bling Ring raconte l'histoire d'un groupe d'adolescents fascinés par le people et l'univers des marques qui traque via Internet l'agenda des célébrités pour cambrioler leurs résidences. Ils subtiliseront pour plus de 3 millions de dollars d'objets de luxe : bijoux, vêtements, chaussures, etc. Parmi leurs victimes, on trouve Paris Hilton, Orlando Bloom et Rachel Bilson. Les médias ont surnommé ce gang, le « Bling Ring »...
A quelques heures de l'annonce de la sélection officielle, nous apprenons que le président du Jury du Certain Regard 2013 sera Thomas Vinterberg (Festen, La chasse).
Voici le communiqué de presse du Festival :
Thomas Vinterberg, réalisateur, scénariste et producteur danois sera cette année le Président du Jury Un Certain Regard, Sélection officielle du Festival de Cannes. Né à Copenhague en mai 1969, Thomas Vinterberg a suivi la formation de l' Ecole Nationale du film du Danemark dont il est sorti diplômé en 1993 après en avoir été le plus jeune élève. Ses premiers courts métrages Sidste Omgang (Dernier Tour, 1993) et Drengen der gik bagl\'e6ns (Le garçon qui marchait à reculons, 1995) ont été primés dans de nombreux festivals.
En 1995, il s' associe à Lars Von Trier et crée avec d' autres artistes le mouvement cinématographique Dogme95 qui tente de revenir à une sobriété formelle dans la réalisation. En 1998, révélé au grand public par son long métrage Festen, il se verra remettre le Prix du Jury au Festival de Cannes par le président d' alors, Martin Scorsese. Un an plus tard, il revient sur la Croisette pour présider le Jury des Courts Métrages.
En 2012, pour la 65e édition du Festival il présente son très remarqué Jagten (La Chasse) qui permettra à son acteur principal Mads Mikkelsen de remporter le Prix d' interprétation masculine.
Considéré comme jeune prodige par l' ensemble de la profession, la palette artistique de Thomas Vinterberg ne se limite pas au seul cinéma. Il réalise également le clip vidéo de la chanson "The Day That Never Comes" de l'album Death Magnetic du groupe Metallica.
Il succède à Tim Roth qui avait récompensé l' an dernier avec l' ensemble de son jury, le film mexicain Despues de Lucia réalisé par Michel Franco. Le Prix Un Certain Regard sera décerné le samedi 25 mai, veille de la Clôture du Festival.
Gilles Jacob et Thierry Frémaux, respectivement Président et le Délégué Général du Festival, présenteront la sélection officielle du 66e Festival de Cannes le 18 avril 2013 à 11h, lors de leur célèbre conférence de presse annuelle.
Ayant le plaisir d'être une nouvelle fois invité par le service de presse du Festival, je vous ferai vivre l'évènement en temps réel par un "Live Tweet" de la conférence, à suivre jeudi à 11h sur twitter.com/cannesenlive
Si la conférence avait traditionnellement lieu au Grand Hôtel à 2 pas de l'Opéra de Paris, c'est à l'UGC Normandie sur les Champs Elysées que la presse à cette année rendez-vous. Un lieu moins classe ? Moins solennel ? Je vous raconterai ça jeudi !
Contrairement à ce que pourrait laisser croire son casting américain, composé notamment d'Orlando Bloom et Forest Whitaker (Prix d'interprétation masculine en 1988 pour Bird de Clint Eastwood), c'est bien un film français qui clôtuera le 26 mai la 66e édition du Festival de Cannes.
Adapté d'un roman éponyme « Zulu » de Caryl Férey, le 4e film de Jérôme Salle (après Anthony Zimmer , Largo Winch , et Largo Winch 2 ) a été tourné de septembre à décembre dernier à Cape Town, en Afrique du sud.
Le film évoquera deux policiers, un noir, un blanc, pourchassant le meurtrier sauvage d'une jeune adolescente, dans une Afrique du Sud encore hantée par l'apartheid. Des Townships de Capetown aux luxueuses villas du bord de mer, cette enquête va bouleverser la vie des deux hommes et les contraindre à affronter leurs démons intérieurs.
Il faut reconnaître que si nous comptions beaucoup sur Gatsby le magnifique en ouverture , ne nous misions pas sur le réalisateur de Largo Winch dans nos pronostics pour faire partie de la sélection officielle. Quelles autres surprises Thierry Frémaux nous reserve-t-il pour Cannes 2013 ? Vous le saurez en suivant le Live Tweet de la traditionnelle conférence de presse jeudi prochain à 11h sur twitter.com/cannesenlive .
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