Blog sur le Festival de Cannes 2018, en direct live : stars, photos, vidéos, interviews, montées des marches, tapis rouge, projections, critiques, la croisette et les soirées.
Bonne ballade !
Titre original : The Meyerowitz Stories Date de sortie : Pays : Etats-Unis Durée : 1h50 Genre : Drame, Comédie Scenario : Noah Baumbach Musique : Randy Newman Budget : Casting :
Dustin Hoffman
Adam Sandler
Ben Stiller
Emma Thompson
Grace Van Patten
Elizabeth Marvel
Candice Bergen
Rebecca Miller
Synopsis : Le récit intergénérationnel d’une fratrie en conflit, rassemblée autour d’un père vieillissant.
Moyenne
Olivier
Nicolas
Jérôme
The Meyerowitz Stories est du pur Nectar de cinema indépendant américain inspiré du cinema de Woody Allen.
Son réalisateur Noah Baumbach (à qui l'on doit déjà le délicieux Frances Ha) ne s'est jamais caché de ses sources d'inspirations et les mêmes thèmes que chez le célèbre auteur New-Yorkais sont ici abordés mais avec moins de panache et plus mollement.
Tout ceci est bien frais et plaisant, mais les 110 minutes sont en fait assez longues d'autant plus que toute cette comédie est bien bavarde
The Meyerowitz Stories aurait fait un parfait film d'ouverture de Festival.
Titre original : 120 battements par minute Date de sortie : 23 août 2017 Pays : France Durée : 2h20 Genre : Drame Scenario : Robin Campillo Musique : Arnaud Rebotini Budget : Casting :
Nahuel Perez Biscayart
Arnaud Valois
Adèle Haenel
Yves Heck
Coralie Russier
Emmanuel Menard
Antoine Reinartz
Felix Maritaud
Synopsis : Début des années 90. Alors que le sida tue depuis près de dix ans, les militants d'Act Up-Paris multiplient les actions pour lutter contre l'indifférence générale.
Nouveau venu dans le groupe, Nathan va être bouleversé par la radicalité de Sean qui consume ses dernières forces dans l'action.
Moyenne
Sébastien
Olivier
Nicolas
Jérôme
''120 battements par minute'' est un peu ''Les Nuits Fauves'' de Cyril Collard 20 ans après. Car si 20 ans ont passé, le virus du SIDA tue toujours et la communauté homosexuelle en est la première victime.
Pour notre génération de quadras, rien de bien nouveau que nous ne sachions déjà sur le fond dans le film de Robin Campillo. En revanche, sur la forme, nous sommes en 2017 et l'image prime sur les mots. Plus de suggestions comme dans les années 90: on montre les choses telles qu'elles sont, sans cacher, sans suggérer, mais frontalement. Si l'un des objectifs du film est de faire foi de pédagogie auprès des nouvelles et futures générations, nul doute qu'il y parviendra tant la communication par images est devenue aujourd'hui la plus massivement utilisée et la plus efficace. Le pari était osé: montrer l'homosexualité, la maladie, et la mort, d'une part, mais aussi le courage des êtres qui en font partie et qui militent pour obtenir une vraie reconnaissance et l'acceptation du reste de la société. Ce besoin de reconnaissance sociale prend toute son importance dans la dernière partie du film (extrêmement forte et émotionnellement puissante) car après avoir milité pour sortir de la marginalité, pour être soigné efficacement, c'est le droit à partir dignement qui sera l'ultime protestation.
Afin que toutes ces vies ne soient pas sacrifiées pour rien, le film de Robin Campillo montre les inexorables combats et rappelle que, pour eux aussi, la vie est avant tout une fête et doit le rester.
Même si l'on accepte le parti-pris artistique de montrer tout plutôt que de suggérer, les attardements sur l'histoire d'Amour et sur la fin de vie alourdissent les longues 2h20 du film de Robin Campillo. Mais l'interprétation vertigineuse et habitée du jeune Nahuel Pérez Biscayart dans le rôle de Sean ont marqué durablement nos esprits.
Il est fort à parier que ''120 battements par minute'' se retrouve au palmarès de dimanche prochain. Nul doute que ce film va faire couler beaucoup d'encre et de salives tout autant que de larmes.
Titre original : The Square Date de sortie : Pays : Suède Durée : 1h42 Genre : Drame Scenario : Ruben Östlund Musique : Andreas Franck Budget : Casting :
Claes Bang
Elisabeth Moss
Dominic West
Terry Notary
Synopsis : Christian est un père divorcé qui aime consacrer du temps à ses deux enfants. Conservateur apprécié d'un musée d'art contemporain, il fait aussi partie de ces gens qui roulent en voiture électrique et soutiennent les grandes causes humanitaires. Il prépare sa prochaine exposition, intitulée ''The Square'', autour d'une installation incitant les visiteurs à l'altruisme et leur rappelant leur devoir à l'égard de leurs prochains. Mais il est parfois difficile de vivre en accord avec ses valeurs : quand Christian se fait voler son téléphone portable, sa réaction ne l'honore guère… Au même moment, l'agence de communication du musée lance une campagne surprenante pour The Square : l'accueil est totalement inattendu et plonge Christian dans une crise existentielle.
Moyenne
Sébastien
Olivier
Nicolas
Jérôme
The Square a divisé Public et Critique à Cannes. Cet ovni suédois rappelle par certains côtés le Grand coup de cœur Toni Erdmann de #Cannes2016 mais en moins abouti et moins émouvant.
The Square est un film très provocateur, et à l'humour grinçant. Beaucoup d'éclats de rires au cours de la projection. Satire corrosive inattendue, le film aurait pourtant gagné à être plus court. L'art contemporain pour lequel nous avons tres souvent cherché un sens va ici servir de catalyseur à la satire mais aussi à la réflexion. Et la conclusion de cette ''farce'' donnera tout son ''sens'' au fameux carré du protagoniste de cette histoire. Sortir du ''cadre'' et s'ouvrir aux autres. Une scène très forte (celle que nous qualifierons du ''gorille'') pousse le bouchon très loin et pousse le spectateur dans ses retranchements.
Un humour donc qui ne plait pas à tout le monde mais assurément ce film ne laisse pas indifférent et suscite des réactions. ''The Square'' est un peu le pavé dans la mare de la sélection Cannes2017.
Deliberaciones - Dia Tres Publié par Forrest le 21 mai 2017 à 02:06
Début de l'enregistrement...
- Today is gonna be the day, that they're gonna throw it back to you, by now you should've somehow realized what you gotta do... - Hola, Gabriel, tu pourrais rester concentrado quelques minutes et nous decrire ce que tu as pensé del filmo ? - Si Senor Comandante. - Senor Presidente - Pardon ? - Senor Presidente - Comment ça Senor Presidente ? Moi ? - On va pas y revenir dix fois. Tu vas m'appeler Senor Presidente. No es tante complicado no ! - Ah, si... molto pardon Senor Presidente. Tu disais ? - Vous disiez ? - Moi, ben je disais rien. Je chantais. - Non, yé suis el senor presidente. C'est vous quand vous adressez à moi. Claro ? Bon sinon tu en as pensé quoi ? - Ah oui pardon. Ben j'ai toujours adoré cette chanson. Saviez vous qu'elle avait été élue meilleure chanson britannique de tous les temps en 2005 ? - ... - Pourquoi vous me regardez comme ça Senor Presidente. Je n'ai rien dit de mal. Je vous ai vouvoyé, je vous ai appelé Senor Presidente, je me suis adressé à vous avec humilité et sincérité comme vous me l'avez demandé, alors pourquoi vous êtes en colère ? - ... - Senor Presidente ? - Parce que yé te demande ce que tu as pensé du film et tu me parles de yé ne sais quelle chanson de Blour ! - Ah non Senor Presidente ! Je ne peux pas vous laisser dire ça ! Wonderwall c'est une chanson d'Oasis. Pas de Blur. Musicalement, c'est d'ailleurs une chanson construite sur une progressions d'accords que l'on peut retrouver dans de nombreuses autres chansons d'Oasis. Et dans d'autres chansons. On retrouve même cette progression d'accord dans la Symphonie n°8 de Gustav Malher. Je m'en suis moi-même inspiré... Pourquoi vous êtes tout rouge Senor Presidente ? - Parce que je te parle de Wonderstruck ! Pas de Wonderwall. Nous sommes là pour donner notre avis et juger des films. Recuerdes !? Oui Maren que quieres ? - Ben justement puisqu'on parle du film. Je me demandais, est-ce que l'un d'entre vous a compris où était le camion ? - Que camion ? Yé ne te suis pas Maren. Oui Will ? Tu veux la parole ? - Euh, c'est juste pour dire qu'avec Jada on a arrêté la viande et le gluten. Alors si le camion de pizza est là, pour moi ce sera une Orientale avec supplément Pepperoni... - ... - Senor Presidente ! - Pour moi ce sera une Vegetarienne alors ! - Une calzone ! - Noodle Soup ! - Une hawaïenne ! - Une bavaroise ! - Une 4 fromages light - Vous allez arrêter oui ! Personne ne mangera de pizza tant qu'on aura pas éclairci le mystère du camion. Maren, porque tu parles de camion ? - A cause du titre du film ''Wondertruck''. Truck, ça veut bien dire camion non ? Et j'ai bien regardé, je n'ai pas vu de camion. - Ah... Je suis content que ça n'ait pas étonné que moi. Il y a bien le camion au début sur le pont, mais ça m'a paru un peu léger pour nommer un fim d'après ça. En plus il a un tout petit rôle et ... - Gabriel ! Callate ! Et pour la dernière fois c'est wonderstruck pas wondertruck. Et c'est pas la peine de me regarder comme ça. Yé sais très bien qu'Agnès et Paolo ont passé tout le film a chercher le camion aussi. - Senor Presidente ! Je peux rajouter quelque chose ? Senor Presidente ? - Oui Gabriel... Puedes... Que veux-tu ? - Maren, c'est quoi une Pizza Bavaroise ? - Vous n'avez pas ça en France ? C'est une pizza avec de la choucroute cuite à la bière et des tranches de frankfurter dessus. C'est délicieux. Un peu calorique mais délicieux ! - Ah non, je ne connaissais pas. On a la pizza au Reblochon, des pommes de terre et du jambon de pays et franchement c'est dél.. - Vous allez arrêter avec vos pizzas !!! Yé vous jure que le prochain qui parle de Pizza, yé le recolle devant le Desplechin ! Claro ? - ... - Oui Kingpin ? Que quieres guapa ? - Excusez moi Senor Presidente. Mais comme je n'aime pas la pizza, je me disais... voila... je préférerais une Noodle Soup. Comme Park, Senor Presidente.
Titre original : Okja Date de sortie : 28 juin 2017 Pays : Corée du Sud Durée : 1h58 Genre : Aventure, Science-fiction, Drame Scenario : Bong Joon-Ho, Jon Ronson Musique : Budget : Casting :
Seo-hyun Ahn
Tilda Swinton
Jake Gyllenhaal
Giancarlo Esposito
Lily Collins
Paul Dano
Steven Yeun
Shirley Henderson
Synopsis : Pendant dix années idylliques, la jeune Mija s'est occupée sans relâche d'Okja, un énorme animal au grand cœur, auquel elle a tenu compagnie au beau milieu des montagnes de Corée du Sud. Mais la situation évolue quand une multinationale familiale capture Okja et transporte l'animal jusqu'à New York où Lucy Mirando, la directrice narcissique et égocentrique de l'entreprise, a de grands projets pour le cher ami de la jeune fille.
Sans tactique particulière, mais fixée sur son objectif, Mija se lance dans une véritable mission de sauvetage. Son périple éreintant se complique lorsqu'elle croise la route de différents groupes de capitalistes, démonstrateurs et consommateurs déterminés à s'emparer du destin d'Okja, tandis que la jeune Mija tente de ramener son ami en Corée.
Moyenne
Olivier
Nicolas
Jérôme
OKJA était un film evenément de ce #Cannes2017 pour deux raisons : son réalisateur (à qui l'on doit Memories of Murder, Mother ou encore Snowpiercer), et son producteur/distributeur, le géant américain De la VaD Netflix (qui fait son arrivée à Cannes)
Le film ne devrait pas sortir dans le circuit traditionnel des salles de Cinéma mais uniquement en VaD. Et la polémique est tres tres vive!! Pedro Almodovar et Will Smith ont publiquement exprimé leurs désaccord sur ce point précis. Le président du jury ne consoit absolument pas de donner un prix à un film qui ne sera pas proposé dans les salles du monde entier.
Si le film s'est ouvert sous les huées accueillant le logo du géant américain, la projection s'est terminée sous de nombreux applaudissements.
Et pour ma part, je me suis délecté du spectacle et me sens privilégié d'avoir eu la chance de le voir sur grand écran.
Le film est une fable écologique futuriste en 3 parties : la première aux inspirations ''Myasakesque'' rappelant ''Mon voisin Totoro'', la seconde plus Hollywoodienne mais avec un humour très asiatique, et une troisième et dernière partie plus noire et réaliste
La grande qualité de OKJA est que le mélange des genres savamment bien dosé fonctionne parfaitement. Je n'ai pas vu le temps passer et le divertissement était total.
Rien de révolutionnaire artistiquement donc mais un excellent film ''presque'' tout public porteur de morales justes mais si certains les trouvent faciles. La Corée du Sud nous offre encore un bon moment de Cinema apres Mademoiselle, Train to Busan ou encore The Strangers l'année dernière.
À voir assurément sur le plus grand écran possible ou même prochainement sur sa tablette.
Happy Birthday Cannes en Live ! (2ème partie) Publié par Jérôme le 20 mai 2017 à 19:00
Nous n’étions pas trop de 4 pour alimenter les modestes lignes de notre blog pour lequel une certaine notoriété allait finalement arriver en 2010. Nos vidéos ''maison'' et nos photos saisies sur le vif étaient alors les plus appréciées. Le festival de Cannes nous accorda pour la première fois un badge d'accréditation ''Presse Web'' encore aujourd'hui renouvelé. Il nous est même arrivé d’être interpellés dans la rue par des inconnus qui nous reconnaissaient et nous félicitaient. Pas de quoi non plus se prendre pour des stars bien sûr ! Et c’est grâce à cette maigre popularité que nous eumes peu à peu accès aux soirées cannoises privilégiées. Les plages privées de la Croisette des grandes enseignes comme Orange, Terrazza Martini, Villa Schweppes ou encore Magnum nous ouvraient leurs portes… Nos nuits devinrent beaucoup plus courtes. Mais que de nouveaux moments merveilleux !
Nous ne résistons pas à l'envie de vous remontrer cette vidéo de l'incruste MONUMENTALE d'Olivier au cours de la séance de minuit du film ''L'autre monde'' avec Louise Bourgoin. Regardez bien le montage de plans entre les images d'Olivier aux côtés de l'actrice et les nôtres depuis la corbeille du Grand Théâtre Lumière...
Puis vint 2011, l’année de la consécration : notre fil Twitter @cannesenlive recevait des centaines de nouveaux abonnements journaliers et nous bénéficiions alors de nombreux accès privilégiés et même d’une accréditation presse. Mais surtout, 2011 fut une « cuvée » remarquable avec des films flamboyants et marquants: ''The Tree Of Life'' que nous avions adoré, la naissance du succès international de ''The Artist'', le scandale autour des propos de Lars Von Trier tenus en conférence de presse de son immense choc ''Melancholia'', ''La Piel que habito'' de Almodovar, ''Police'' de Maiwenn qui créa la surprise générale, ''Drive'' qui allait devenir un classique contemporain pour ne citer qu'eux...
Nicolas reçut même un autographe des mains du président Mr Robert de Niro à la sortie de la toute dernière projection d'un film en compétition après avoir tenté sa chance chaque jour de festival, posté tel un chasseur au même endroit. À cœur vaillant, rien n'est décidément impossible. 2011 fut également une année chargée en soirées festives : la Croisette était tous les soirs en ébullition et nous enchaînions projections de gala, cocktails et fêtes sans transition mais avec délectation. De l’avis de nous quatre, 2011 fut l’une de nos années préférées.
2012 allait être plus « sage » : une équipe réduite (temporairement), une météo atrocement déprimante, et une sélection moins enthousiasmante qu’à l’accoutumée...Ce fut pourtant la première année où nous séjournions au cœur de Cannes. Car pendant 5 ans de couverture live du festival, nous effectuions chaque jour 1h30 de trajets Aller/Retour depuis les hauteurs de Cagnes sur Mer vers le parking du palais des Festivals. Le coffre de la voiture était alors jonché de paires de chaussures, de nœuds papillon, cirage, parfums, déodorants, ou encore canettes de Redbull…Nous nous changions même dans les sous-sols du parking entre les projections de la journée et celles de gala ! Et la nuit, une fois posés sur notre terrasse de Cagnes sur mer, nous vidions les mémoires de nos téléphones et appareils photos, et nous nous attelions à la retranscription de nos folles journées pour alimenter au quotidien les colonnes de www.cannesenlive.com . C’était généralement entre 2 et 7 heures du matin. Nous adressons aujourd’hui nos pensées émues à tous les litres de vin rosé, de bière, de vodka, de limoncello et de coca tous morts pour Cannes.
Mais si l'année 2012 fut passagèrement plus ''allégée'', sans doute ne fut-ce là qu’une accalmie afin de nous permettre d’apprécier au mieux la quintessence de la « cuvée 2013 » qui allait tout ravager sur son passage...
Soirée chinoise Sunny Media Asia Pacific Publié par Jérôme le 20 mai 2017 à 18:52
Jeudi 18 mai dernier, la société chinoise Sunny Media a inauguré son pavillon "Sunny Media Asia Pacific" dans les jardins du Grand Hôtel. Nous étions présents et nous avons pssé un très très agréable moment en plus d'y avoir fait de très belles rencontres.
Isabelle Hao, présidente de Sunny Media a accueilli le Consul Général de Chine à Marseille Monsieur Liying Zhu, les stars chinoises Sammo Hung et Timmy Hung, le scénariste américain James Shamus, qui a remporté à Cannes en 1997 la palme du scénario pour le film de Ang Lee « The ice storm » , l’actrice Yao XIAO, le producteur Elliot Tong de la société Tianjin North Film Group et son épouse, ainsi que les actrices françaises Sonia Rolland et Saïda Jawad. Echanger avec eux nous paraissait surréaliste: même quand on travaille chez Huawei!
Sunny Media a été créé en 2012 et est présente à Cannes afin de favoriser les échanges culturels avec la Chine et d’effectuer des transactions de droits d’auteur de films européens.Pendant le festival, elle organisera une série d’évènements avec la participation de cinéastes chinois reconnus.
Parmi ses projets concrets, Sunny Media présente un film au Marché du Film de Cannes, "Kungfu Little Rabbit" de Dake DONG, un film d’animation produit par Tianjin North Film Group. Sunny Media organisera plusieurs conférences, notamment une autour de Sammo Hung, acteur de légende des arts martiaux, bien connu du public pour la série "Le flic de Shanghaï", et une autre avec la société Tianjin Hi-Tech Area qui annoncera un accord de co-production entre la Chine, l’Australie et la Nouvelle-Zélande.
A bientôt! Toute l'équipe de www.cannesenlive.com vous salue très cordialement!
Deliberaciones - Dia Uno Publié par Forrest le 19 mai 2017 à 16:55
Cette année l'équipe de Cannes en Live a réussi à glisser un magnétophone dans la salle de délibération du jury. Nous essayerons tous les jours de vous publier la transcription des délibérations.
- Hola Compadres - Bonjour - Yé suis ravi de vous voir tous réuni pour ce qui s'annonce comme un festival de Cannes esseptionnel ! Je voudrais profiter de ce cette primera réunion pour fixer quelques règles. - .... - Tout d'abord yé voudrais que nous établissions comme règle que toute décision soit prise selon un vote démocratique. Autour de cette table, nous sommes tous égaux. Hommes ou femmes, metteur en scène ou quelconque profession subalterne du cinéma. Todos iguales ! Claro ? Si Gabriel, una question - Voila Pedro - Senor Presidente - Pardon ? - Senor Presidente - Comment ça Senor Presidente ? Moi ? - Yé préfèrerais que vous vous adressiez à moi en disant "Senor Presidente". Claro ? - Euh... je crois. Bon Senor Presidente, je ne sais pas ce que tu en penses mais... - Vous ! - Quoi moi ? - Quand vous vous adresserez à moi, ce sera "Senor Presidente" et "Vous". Claro ? Vous pourrez utiliser "Usted" si vous vous sentez d'humeur aventureuse. Bon tu voulais quoi le musicos ? - euh.... Tengo faim... J'ai faim. Vous ne croyez pas qu'on pourrait manger un bout avant de commencer. On a commencé tôt ce matin et il fait faim. - ... - Les autres ont faim aussi... - ... - Senor Presidente ? - Voilaaaaaaa ! Pour un musicien, tu es un peu duro de la feuille non ? Super idée ! Yé me mangerais bien una paella con pollo moi ! - Ach, et moi une frankfurter avec des frites. - Un bourguignon ! - Jada said que je dois manger sans gluten et vegetarien. Je vais prendre un double whopper avec une bud light. - Pasta alla vonghole ! - Salade de pousse d'épinards sur son lit de roquette. - Salade niçoise with vinaigrette on the side ! - Callate ! Silencio. No es posible asi ! On va jamais être capable de choisir un menu si vous parlez tous en même temps. Cada uno su turno. Bon Jessica, Agnès, Gabriel, Will et Paolo, vous avez voté. Yé vous rappelle qu'en cas d'égalité c'est la voix du Senor Presidente qui l'emporte. Claro pour tout le monde ? Bon reste les deux au fond qu'ont rien dit. Parko, que quieres ? - Noodle soup Senor Presidente ! - Et la voisine, là, miss.... BlingBling, tu veux quoi ? - Noodle soup Senor Presidente ! - Et bien voila, un vote démocratique bien mené. On a donc une voix pour chaque plat, c'est donc el presidente qui choisit. Garçon, una paella pour tout le monde ! - Senor Presidente ? - Si Gabriel ? Que quieres encore ? - Il me semble que la soupe aux nouilles a eu deux voix. Si on respecte le vote démocratique, c'est donc la soupe aux nouilles qui a gagné. Et on devrait choisir la soupe aux nouilles... - ... - Senor Presidente. Pardon. - Claro... Mais c'est pas très bon la soupe aux nouilles... Mais bon la loi es la loi. Donc OK, va pour la Soupe aux nouilles. - Gracias Senor Presidente. - De nada. Allez bon appetit !
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